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« La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et la lutte contre le dérèglement climatique » pourrait être ajouté dans la Constitution. Demandée par des militants écologistes et les membres de la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron s’est engagé à lancer cette modification constitutionnelle. Mais alors que les commentateurs politiques soulignent le supposé danger politique pour le président de voir le texte retoqué par le Sénat et sa majorité de droite, en réalité c’est en fin stratège que le président a lancé l’idée.
Car depuis deux jours, tous les mouvements d’opposition écologistes qui demandaient cette inscription dans la Constitution se lancent dans des « Oui, mais » alambiqués de peur d’avoir l’air d’accord avec l’exécutif. Et tandis que des questions techniques de calendrier parlementaires se posent naturellement, la majorité aura vite fait de rejeter la faute sur les oppositions si ces dernières freinent le processus.
Et si, la droite qui est majoritaire au Sénat, finit par empêcher l’organisation d’un référendum, le président sera en position de force pour aborder les sujets environnementaux à la présidentielle. En revanche, si le référendum a lieu, quel que soit le résultat, il aura beau jeu de dire qu’il a suivi les recommandations de la Convention et des écologistes.
En cas de oui, c’est une victoire écologique importante pour le quinquennat. En cas de non, c’est la démonstration que les sujets écologiques ne sont pas partagés par l’opinion publique et donc une défaite pour les mouvements. « C'est une victoire culturelle majeure pour nous, pour les écologistes. (...) Evidemment, il faut changer la Constitution et placer la liberté d'entreprendre en deçà de la protection des biens communs », a déclaré Julien Bayou sur franceInfo , secrétaire national des Verts. Or si le non l’emporte, cette « victoire culturelle » serait une défaite politique avant tout pour son camp.
Car depuis deux jours, tous les mouvements d’opposition écologistes qui demandaient cette inscription dans la Constitution se lancent dans des « Oui, mais » alambiqués de peur d’avoir l’air d’accord avec l’exécutif. Et tandis que des questions techniques de calendrier parlementaires se posent naturellement, la majorité aura vite fait de rejeter la faute sur les oppositions si ces dernières freinent le processus.
Et si, la droite qui est majoritaire au Sénat, finit par empêcher l’organisation d’un référendum, le président sera en position de force pour aborder les sujets environnementaux à la présidentielle. En revanche, si le référendum a lieu, quel que soit le résultat, il aura beau jeu de dire qu’il a suivi les recommandations de la Convention et des écologistes.
En cas de oui, c’est une victoire écologique importante pour le quinquennat. En cas de non, c’est la démonstration que les sujets écologiques ne sont pas partagés par l’opinion publique et donc une défaite pour les mouvements. « C'est une victoire culturelle majeure pour nous, pour les écologistes. (...) Evidemment, il faut changer la Constitution et placer la liberté d'entreprendre en deçà de la protection des biens communs », a déclaré Julien Bayou sur franceInfo , secrétaire national des Verts. Or si le non l’emporte, cette « victoire culturelle » serait une défaite politique avant tout pour son camp.