​Pour le gouvernement, « la révolution de la Croissance Verte s’accélère »

11/03/2015


Le ministère de l’Ecologie a publié un communiqué qui se félicite de la direction prise par la France en matière d’environnement. Contrairement aux déclarations des ONG et des écologistes, le gouvernement estime que la « révolution de la Croissance Verte » est en marche.



Une politique, des bilans. C’est ainsi que l’on pourrait résumer les différentes déclarations sur la politique environnementale mise en place par le gouvernement. Alors que RSE Magazine est revenu sur les déclarations très critiques de Cécile Duflot sur l’absence de vision éologiste du gouvernement, le ministère de l’Ecologie, lui, se félicite.
 
Dans un texte publié le 3 mars à destination de la presse, le ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie estime que « la révolution de la Croissance Verte s’accélère, portée par la loi de Transition Energétique et les actions qui l’accompagnent. »

Message aux ONG

De nombreuses voix se sont élevées parmi les militants des associations de défense de l’environnement. La plupart des militants n’ont pas caché leur déception face à des propositions qu’ils jugent insuffisantes. Pour eux, la révolution verte se fait encore attendre.
 
C’est à ces militants septiques que la ministre et ses collaborateurs ont voulu s’adresser au moment où la loi pour la transition énergétique et la croissance verte passait devant les sénateurs. Abordant tous les sujets à la fois, le texte affirme que, « En ce qui concerne des points soulevés par les ONG, Ségolène Royal indique sa volonté de revenir à son texte initial, enrichi des amendements, au cours de la procédure qui n’est pas terminée notamment sur les règles applicables aux éoliennes, l’objectif de réduction de la consommation d’énergie finale en 2030, la clarification du  mix  énergétique avec la part et le plafonnement du nucléaire et la part des énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments anciens, les plans de mobilité des entreprises, la prise en compte de tous les gaz à effet de serre, y compris le méthane entérique, dans la stratégie bas carbone, ainsi que le suivi annuel par le Parlement, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), et le Comité National de la Transition Ecologique (CNTE) des moyens financiers consacrés à la transition énergétique. » Vaste programme.