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Ne pas le faire est mal vu. C’est tout le symbole de la situation outre Atlantique concernant l’engagement des grandes fortunes. Ainsi, quand Jeff Bezos ne signe pas l’appel de Bill Gates en 2010 pour que les grandes fortunes donnent la moitié de leur richesse à des causes, on retient surtout qu’il s’est défilé.
Dans un long article dédié à ce sujet, Le Monde revient en détail sur la tradition américaine de la philanthropie. Une pratique ancienne qui s’est souvent invitée en France ces dernières décennies quand telle ou telle fortune états-unienne a volé au secours de notre patrimoine. Mais au-delà de l’aspect culturel de la philanthropie, c’est surtout la question de la responsabilité des grandes fortunes qui entre en jeu. Ainsi, continue l’article, après avoir été attaqué pour s’être défilé, le patron de Amazon a plus communiqué sur ses œuvres caritatives : « En 2018, il est enfin entré dans le cercle des 50 premiers donateurs annuels américains, devenant même le premier mécène de l’année grâce à un don de 2 milliards de dollars pour les sans-abri et des écoles maternelles pour les enfants défavorisés. Il n’empêche, l’homme reste mal aimé, et sous surveillance comptable : le site Quartz a noté qu’après tout, ce don de 2 milliards de dollars ne représentait que 1,3 % de sa fortune. »
Mais si le problème est complexe, il est surtout signe d’une époque où la générosité est suspecte, parce que trop souvent érigée en argument de communication. La responsabilité des très riches dépasse pourtant largement le pourcentage de leur richesse qu’il partage. Car en effet, même s’il ne s’agit que d’1,2%, dans les sociétés post industriel, il serait intéressant d’évaluer le pourcentage de leur patrimoine que les classes moyennes et supérieures partagent avec les plus nécessiteux. Non en réalité, la véritable responsabilité des très riches tourne autour de leur statut. D’abord en transformant les activités qui les ont enrichis en activités socialement responsable en plus d’être créatrice d’emplois. Mais aussi par leur indépendance de toute institution, en soutenant des actions bénéfiques pour la société et dont la rentabilité propre n’est pas acquise.
Dans un long article dédié à ce sujet, Le Monde revient en détail sur la tradition américaine de la philanthropie. Une pratique ancienne qui s’est souvent invitée en France ces dernières décennies quand telle ou telle fortune états-unienne a volé au secours de notre patrimoine. Mais au-delà de l’aspect culturel de la philanthropie, c’est surtout la question de la responsabilité des grandes fortunes qui entre en jeu. Ainsi, continue l’article, après avoir été attaqué pour s’être défilé, le patron de Amazon a plus communiqué sur ses œuvres caritatives : « En 2018, il est enfin entré dans le cercle des 50 premiers donateurs annuels américains, devenant même le premier mécène de l’année grâce à un don de 2 milliards de dollars pour les sans-abri et des écoles maternelles pour les enfants défavorisés. Il n’empêche, l’homme reste mal aimé, et sous surveillance comptable : le site Quartz a noté qu’après tout, ce don de 2 milliards de dollars ne représentait que 1,3 % de sa fortune. »
Mais si le problème est complexe, il est surtout signe d’une époque où la générosité est suspecte, parce que trop souvent érigée en argument de communication. La responsabilité des très riches dépasse pourtant largement le pourcentage de leur richesse qu’il partage. Car en effet, même s’il ne s’agit que d’1,2%, dans les sociétés post industriel, il serait intéressant d’évaluer le pourcentage de leur patrimoine que les classes moyennes et supérieures partagent avec les plus nécessiteux. Non en réalité, la véritable responsabilité des très riches tourne autour de leur statut. D’abord en transformant les activités qui les ont enrichis en activités socialement responsable en plus d’être créatrice d’emplois. Mais aussi par leur indépendance de toute institution, en soutenant des actions bénéfiques pour la société et dont la rentabilité propre n’est pas acquise.