Creative Commons - Pixabay
Inutile d’y aller par quatre chemins : le projet a été recalé. Le Groupe ADP a reçu un avis très négatif de la part de l’autorité environnementale (AE) sur son projet de terminal 4 de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. C’est simple, dans tous les domaines clés qui concernent l’environnement, le projet n’a pas été jugé satisfaisant.
Ce vaste chantier qui va nécessiter plus de 7 milliards d’euros d’investissement vise à augmenter de 40 millions de passagers par an les capacités de l’aéroport d’ici 2037 avec 450 volas en plus par jour. « Un aéroport dans l’aéroport, comme si Orly – et ses 30 millions de passagers annuels – était intégré dans Roissy. Les premiers coups de pioche devaient initialement être donnés en 2021 pour une ouverture partielle trois ans plus tard, juste avant les Jeux olympiques. Mais le projet a déjà pris trois ans de retard. L’enquête publique a été reportée à l’automne en raison de la crise sanitaire » rappelle Le Monde .
Des retards supplémentaires sont désormais attendus puisque l’AE n’est pas du tout convaincue par les exigences environnementales du projet T4. L’impact climatique n’est pas évalué, les nuisances sonores sont trop importantes, l’impact sur la qualité de l’air est aussi trop important. « Autre point noir, le traitement des eaux rejetées par la plate-forme aéroportuaire. L’autorité juge que son efficacité ne « paraît pas assurée ». Une lacune rédhibitoire pour l’AE : « L’absence d’incidences sur les milieux et sites Natura 2000 situés en aval de la plate-forme, indispensable à l’autorisation du projet, n’est pas démontrée. » » relève Le Monde.
Le Groupe ADP a accusé réception et assure qu’il va tenir compte des remarques de l’institution. Mais plus largement se pose la question de l’incompatibilité de deux postures diamétralement opposées. Car si le développement de l’aéroport dépend de la nécessité économique de développer le plus gros aéroport français, la taille du chantier et la durée nécessaire se heurte aux objectifs climatiques et leur rapport au secteur aérien.
Ce vaste chantier qui va nécessiter plus de 7 milliards d’euros d’investissement vise à augmenter de 40 millions de passagers par an les capacités de l’aéroport d’ici 2037 avec 450 volas en plus par jour. « Un aéroport dans l’aéroport, comme si Orly – et ses 30 millions de passagers annuels – était intégré dans Roissy. Les premiers coups de pioche devaient initialement être donnés en 2021 pour une ouverture partielle trois ans plus tard, juste avant les Jeux olympiques. Mais le projet a déjà pris trois ans de retard. L’enquête publique a été reportée à l’automne en raison de la crise sanitaire » rappelle Le Monde .
Des retards supplémentaires sont désormais attendus puisque l’AE n’est pas du tout convaincue par les exigences environnementales du projet T4. L’impact climatique n’est pas évalué, les nuisances sonores sont trop importantes, l’impact sur la qualité de l’air est aussi trop important. « Autre point noir, le traitement des eaux rejetées par la plate-forme aéroportuaire. L’autorité juge que son efficacité ne « paraît pas assurée ». Une lacune rédhibitoire pour l’AE : « L’absence d’incidences sur les milieux et sites Natura 2000 situés en aval de la plate-forme, indispensable à l’autorisation du projet, n’est pas démontrée. » » relève Le Monde.
Le Groupe ADP a accusé réception et assure qu’il va tenir compte des remarques de l’institution. Mais plus largement se pose la question de l’incompatibilité de deux postures diamétralement opposées. Car si le développement de l’aéroport dépend de la nécessité économique de développer le plus gros aéroport français, la taille du chantier et la durée nécessaire se heurte aux objectifs climatiques et leur rapport au secteur aérien.