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Alors que les collectivités et autorités se mobilisent contre la sécheresse, les mouvements anti-bassines veulent faire entendre leur voix. « Le chef de file et porte-parole de Bassines Non merci ! veut "stopper coûte que coûte" ce projet de méga-bassines du sud Deux-Sèvres. Le but est de stopper concrètement les projets, comme on avait pu le faire à Sainte-Soline, d'enlever les grilles de manière à ce que ça puisse retarder le chantier". Il annonce des "manif-actions à Mauzé et Sainte-Soline", comme par exemple, des actions "de remise en état ou de renaturation de nos territoires qui ont été très malmenés", précise-t-il. Le porte-parole promet aussi "des actions très positives qui vont dans le sens de l'agriculture de demain qui sont également portées par la Confédération paysanne. Il s'agit d'empêcher le pire et de construire le meilleur en parallèle" », rapporte Franceinfo.
Alors que l’opposant dénonce les interdictions de territoires qui lui ont été notifiées, il assure que la mobilisation va monter en puissance en dépit des interdictions de la préfecture. « Plus de 200 organisations appellent à manifester ce week-end, malgré les interdictions de la préfecture des Deux-Sèvres. "Le dialogue est la seule issue à cette crise, conclut Julien Le Guet. On ne peut pas aujourd'hui continuer l'irrigation ‘à la papa’ des années 1980. L'Etat est en réalité responsable de la situation de tension et de crise qui a lieu dans la Vienne et les Deux-Sèvres. En refusant que de véritables projets de territoire et de gestion de l'eau puissent être construits par l'ensemble des citoyens, il se rend coupable de ces tensions très vives." Le collectif n’écarte pas la possibilité de créer des ZAD, notamment sur les parcelles de Sainte-Soline, irriguée par la bassine » rapporte la chaine d’infos.
Les ONG qui s’opposent à ces projets relèvent les impacts sur la biodiversité, la modification des équilibres naturels et les pertes d’eaux causées par les évaporations. Mais si les organisations écologistes s’opposent c’est aussi, comme le résume Greenpeace, parce qu’elles estiment que « les mégabassines contribuent à une fuite (sans mauvais jeu de mot) en avant pour maintenir coûte que coûte un modèle agro-industriel dévastateur. Ce modèle est non seulement inadapté face au changement climatique mais il en est aussi en partie responsable. Les mégabassines servent essentiellement à alimenter des productions très gourmandes en eau, comme le maïs, majoritairement destiné à l’élevage industriel. Elles servent avant tout les intérêts des acteurs agro-industriels, au détriment de solutions locales et paysannes. »
Alors que l’opposant dénonce les interdictions de territoires qui lui ont été notifiées, il assure que la mobilisation va monter en puissance en dépit des interdictions de la préfecture. « Plus de 200 organisations appellent à manifester ce week-end, malgré les interdictions de la préfecture des Deux-Sèvres. "Le dialogue est la seule issue à cette crise, conclut Julien Le Guet. On ne peut pas aujourd'hui continuer l'irrigation ‘à la papa’ des années 1980. L'Etat est en réalité responsable de la situation de tension et de crise qui a lieu dans la Vienne et les Deux-Sèvres. En refusant que de véritables projets de territoire et de gestion de l'eau puissent être construits par l'ensemble des citoyens, il se rend coupable de ces tensions très vives." Le collectif n’écarte pas la possibilité de créer des ZAD, notamment sur les parcelles de Sainte-Soline, irriguée par la bassine » rapporte la chaine d’infos.
Les ONG qui s’opposent à ces projets relèvent les impacts sur la biodiversité, la modification des équilibres naturels et les pertes d’eaux causées par les évaporations. Mais si les organisations écologistes s’opposent c’est aussi, comme le résume Greenpeace, parce qu’elles estiment que « les mégabassines contribuent à une fuite (sans mauvais jeu de mot) en avant pour maintenir coûte que coûte un modèle agro-industriel dévastateur. Ce modèle est non seulement inadapté face au changement climatique mais il en est aussi en partie responsable. Les mégabassines servent essentiellement à alimenter des productions très gourmandes en eau, comme le maïs, majoritairement destiné à l’élevage industriel. Elles servent avant tout les intérêts des acteurs agro-industriels, au détriment de solutions locales et paysannes. »