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Les États-Unis affirment ne plus avoir d’armes chimiques. Par communiqué, le Département d’État du pays – en charge des affaires étrangères – a fait cette annonce solennelle : « L'achèvement de la destruction du stock d'armes chimiques des États-Unis représente une étape importante dans le respect de nos obligations au titre de la Convention sur des armes chimiques. Cela témoigne également du rôle essentiel de la coopération internationale et de la transparence dans le contrôle des armes et le désarmement. Alors que nous marquons cette réalisation, nous devons également reconnaître que la menace posée par la possession, la mise au point et l'utilisation d'armes chimiques existe toujours et qu'elle exige que nous continuions à y accorder l'attention requise. »
Il faut remonter 30 ans en arrière pour comprendre l’origine du processus. « La Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction (encore appelée Convention sur les armes chimiques) a été ouverte à la signature lors d'une cérémonie qui a eu lieu à Paris le 13 janvier 1993. Quatre ans plus tard, en avril 1997, la Convention entrait en vigueur. La Convention est unique en son genre, car il s'agit du premier traité multilatéral qui interdit toute une catégorie d'armes de destruction massive et prévoit la vérification internationale de la destruction de celles-ci. Il s'agit en outre du premier traité de désarmement négocié dans un cadre entièrement multilatéral, ce qui ouvre la voie à une plus grande transparence et à une égalité d'application à tous les États parties » lit-on plus loin.
Depuis la signature de ce traité par la grande majorité des pays, l’utilisation d’armes chimiques est considérée comme une ligne rouge. Franchie récemment par la Syrie avec pour conséquences des bombardements dédiés. « Globalement, la communauté internationale a réussi à mettre au point un traité qui permet à la fois de vérifier la destruction des armes chimiques à l'échelle mondiale et de garantir la non-prolifération de ces armes et des produits chimiques toxiques entrant dans leur fabrication. Par ailleurs, la Convention favorise la coopération internationale entre les États parties dans l'utilisation pacifique de la chimie et prévoit une assistance et une protection destinées aux États parties menacés ou attaqués par des armes chimiques », appuie le Département d’Etat des Etats-Unis.
Il faut remonter 30 ans en arrière pour comprendre l’origine du processus. « La Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction (encore appelée Convention sur les armes chimiques) a été ouverte à la signature lors d'une cérémonie qui a eu lieu à Paris le 13 janvier 1993. Quatre ans plus tard, en avril 1997, la Convention entrait en vigueur. La Convention est unique en son genre, car il s'agit du premier traité multilatéral qui interdit toute une catégorie d'armes de destruction massive et prévoit la vérification internationale de la destruction de celles-ci. Il s'agit en outre du premier traité de désarmement négocié dans un cadre entièrement multilatéral, ce qui ouvre la voie à une plus grande transparence et à une égalité d'application à tous les États parties » lit-on plus loin.
Depuis la signature de ce traité par la grande majorité des pays, l’utilisation d’armes chimiques est considérée comme une ligne rouge. Franchie récemment par la Syrie avec pour conséquences des bombardements dédiés. « Globalement, la communauté internationale a réussi à mettre au point un traité qui permet à la fois de vérifier la destruction des armes chimiques à l'échelle mondiale et de garantir la non-prolifération de ces armes et des produits chimiques toxiques entrant dans leur fabrication. Par ailleurs, la Convention favorise la coopération internationale entre les États parties dans l'utilisation pacifique de la chimie et prévoit une assistance et une protection destinées aux États parties menacés ou attaqués par des armes chimiques », appuie le Département d’Etat des Etats-Unis.