​Le mécénat d’entreprise continue à progresser

Sébastien Arnaud
17/04/2015


Dans un article documenté et précis le Nouvel Economiste revient sur le mécénat d'entreprise qui continue à progresser en France. L’hebdomadaire économique de référence montre que les difficultés économiques n’ont pas eu d’impact sur une pratique bénéfique pour l’entreprise et la société.



« Malgré les difficultés économiques, la plupart des dirigeants ont donc continué à manifester une volonté forte de s’engager, et d’engager avec eux un nombre important de leurs collaborateurs, au service de projets d’intérêt général » explique l’hebdomadaire économique de référence Le Nouvel Economiste.
 
S’appuyant notamment sur un rapport de 2014 réalisé par le cabinet EY et l’association IMS-Entreprendre pour la Cité, le journal montre comment le mécénat est rentré dans les habitudes des entreprises françaises avec 500 fondations ou fonds de dotation. En plus des arguments d’image d’entreprises et de recherche de sens, l’article explique que « ces fondations, à l’image de toutes celles qui recourent à l’épargne publique, font aujourd’hui preuve d’un véritable professionnalisme. »

Grâce à la loi Aillagon de 2003

« Même si le dispositif existe dans le droit français depuis 1987, c’est surtout le vote de la loi du 1er août 2003 – dite loi Aillagon – qui a instauré une véritable dynamique de la création des fondations dans notre pays » continue Le Nouvel Economiste dans un rappel historique du décollage du mécénat.
 
« En s’inspirant d’un certain nombre de réformes mises en place quelques années plus tôt au Royaume-Uni, en Allemagne ou en Espagne, et en modifiant en profondeur la législation relative au mécénat dans notre pays, le ministre de la Culture de l’époque a définitivement convaincu un nombre important de chefs d’entreprise de soutenir, tant financièrement que matériellement, et “sans contrepartie directe, une structure ou un événement reconnu d’utilité publique et présentant un caractère d’intérêt général.” » En parallèle, l’exonération fiscale à 60% des sommes allouées à ses causes a évidemment joué un rôle direct.

Lire dans son intégralité l’article du Nouvel Economiste