Ce que le Conseil scientifique recommande n’est pas forcément suivi. Mais depuis le début de l’épisode COvid-19 que nous vivons en France, son avis est au cœur des décisions politiques. S’il dit que l’heure est grave, l’exécutif prend des mesures, en général un peu en dessous de ce qui est recommandé. Vendredi 8 juillet, l’organisme s’est prononcé pour de nouvelles contraintes. « Le Conseil scientifique s'est prononcé en faveur de la mesure, dans un avis publié vendredi 8 juillet. Le Conseil se dit également favorable à un abaissement de la jauge, actuellement fixée à 1 000 personnes pour les événements soumis à un pass sanitaire et à des "mesures partielles de restrictions" dans les zones géographiques les plus touchées alors que la France fait face à une forte augmentation des cas de Covid-19. Vendredi matin, le ministre de la Santé Olivier Véran avait souligné sur France Inter qu'un "consensus" se dégageait sur la vaccination obligatoire des soignants, tout en expliquant qu'à "ce stade, aucune décision n'a été prise" » rapporte la chaine d’information publique FranceInfo.
Depuis quelques jours, le variant Delta est au cœur de toutes les préoccupations. Le gouvernement estime qu’il va être majoritaire et que malgré les chiffres très bas la tendance est à la hausse. La position de la France qui consiste à tirer l’alarme rapidement en précision des évolutions à moyen ou long terme a été critiquée par l’Espagne qui estime que la France a exagéré en conseillant – par la voix du Secrétaire d’État aux affaires européennes – qu’il fallait « éviter l’Espagne et le Portugal » pour les vacances d’été.
Un an et demi de Covid n’a pas changé ce drôle de pas de deux que semblent danser les alarmistes contre les « rassuristes ». De quoi annoncer un air de déjà vu pour notre rentrée de septembre. Avec son lot d’accusations de part et d’autre.
Depuis quelques jours, le variant Delta est au cœur de toutes les préoccupations. Le gouvernement estime qu’il va être majoritaire et que malgré les chiffres très bas la tendance est à la hausse. La position de la France qui consiste à tirer l’alarme rapidement en précision des évolutions à moyen ou long terme a été critiquée par l’Espagne qui estime que la France a exagéré en conseillant – par la voix du Secrétaire d’État aux affaires européennes – qu’il fallait « éviter l’Espagne et le Portugal » pour les vacances d’été.
Un an et demi de Covid n’a pas changé ce drôle de pas de deux que semblent danser les alarmistes contre les « rassuristes ». De quoi annoncer un air de déjà vu pour notre rentrée de septembre. Avec son lot d’accusations de part et d’autre.