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Nul besoin d’aller au bout du monde pour observer une des situations les plus impressionnantes de réchauffement climatique. Un rapport sur « Les risques liés aux changements climatiques dans la région Méditerranée » montre en effet qu’autour de « notre mer » le climat change. « Avec les pays qui la bordent, cette partie du monde se classe parmi les « hot spots » – les points les plus touchés de la planète – des évolutions climatiques en cours. Elle s’est réchauffée de 1,5 °C depuis l’ère préindustrielle, 20 % plus rapidement que la moyenne mondiale. D’ici à 2040, la région devrait connaître une température plus élevée de 2,2 °C par rapport à la fin du XIXe siècle, et même de 3,8 °C d’ici à 2100 par endroits si de sérieuses mesures d’atténuation ne sont pas engagées » résume Le Monde.
Les déserts vont gagner du terrain, les terres vont s’éroder et les incendies se multiplier, pour ne citer que les effets prédits les plus marquants. Les auteurs de l’étude explique que cette dernière est provisoire et doit être complétée par de nouvelles observations et études sur des aspects particuliers l’année prochaine.
Mais les observations les plus impressionnantes concernent les changements qui ont déjà eu lieu, et notamment sur la biodiversité. « Le poids moyen de ces poissons devrait d’ailleurs continuer à baisser fortement, selon les chercheurs. Ces derniers observent depuis quelques années des proliférations de méduses qui perturbent les écosystèmes. Comme ailleurs, les coraux et les coquillages pâtissent de l’acidification de l’eau de mer. Dans les milieux marins et terrestres, plus de 700 espèces animales et végétales non indigènes ont été identifiées. Beaucoup sont arrivées par le canal de Suez, comme le redoutable poisson-lion par exemple » appuie le journal français. Des observations qui sont aussi la conséquence d’une surpêche qui concernerait 90% des espèces de poissons.
Les déserts vont gagner du terrain, les terres vont s’éroder et les incendies se multiplier, pour ne citer que les effets prédits les plus marquants. Les auteurs de l’étude explique que cette dernière est provisoire et doit être complétée par de nouvelles observations et études sur des aspects particuliers l’année prochaine.
Mais les observations les plus impressionnantes concernent les changements qui ont déjà eu lieu, et notamment sur la biodiversité. « Le poids moyen de ces poissons devrait d’ailleurs continuer à baisser fortement, selon les chercheurs. Ces derniers observent depuis quelques années des proliférations de méduses qui perturbent les écosystèmes. Comme ailleurs, les coraux et les coquillages pâtissent de l’acidification de l’eau de mer. Dans les milieux marins et terrestres, plus de 700 espèces animales et végétales non indigènes ont été identifiées. Beaucoup sont arrivées par le canal de Suez, comme le redoutable poisson-lion par exemple » appuie le journal français. Des observations qui sont aussi la conséquence d’une surpêche qui concernerait 90% des espèces de poissons.