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Avec 20 millions d’oiseaux qui meurent chaque année, les causes naturelles ne peuvent expliquer à elles seules ces chiffres. Une étude du CNRS s’est penchée sur cette situation et a souligné le lien entre le déclin et l’agriculture intensive. « Leur déclin est en grande partie dû à l’intensification de l’agriculture. Outre "l’utilisation massive des pesticides", ce dernier cite également l’agrandissement des parcelles et la disparition des haies. Les pesticides et engrais ont décimé les insectes, le garde-manger des oiseaux. Selon une étude du CNRS, un oiseau sur quatre a disparu en Europe, dont 18 % des oiseaux forestiers, 28 % des oiseaux de milieu urbain, et 57 % des oiseaux de milieu agricole. La FNSEA, premier syndicat, regrette l’impact de l’utilisation des pesticides sur les populations d’oiseaux, mais estime que pour de nombreuses cultures, il est impossible de s’en passer. Les oiseaux sont également menacés par l’urbanisation et le réchauffement climatique », rapporte franceinfo.
« Les scientifiques ont comparé pour cela plusieurs pressions liées à l’activité humaine : l’évolution des températures, de l’urbanisation, des surfaces forestières et des pratiques agricoles. Ils ont ainsi pu quantifier et hiérarchiser pour la première fois leurs impacts sur les populations d’oiseaux, en rassemblant le jeu de données le plus complet jamais réuni : 37 ans de données de 20 000 sites de suivi écologique dans 28 pays européens, pour 170 espèces d’oiseaux différentes. Celles-ci permettent même d’observer finement l’effet des pressions cumulées à l’échelle de chaque pays, d’une année sur l’autre », explique le CNRS.
« Si les populations d’oiseaux souffrent de ce « cocktail » de pressions, les recherches montrent que l’effet néfaste dominant est celui de l'intensification de l'agriculture, c’est-à-dire de l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides utilisée par hectares. Elle a entraîné le déclin de nombreuses populations d’oiseaux, et plus encore celle des oiseaux insectivores. En effet, engrais et pesticides peuvent perturber l’équilibre de toute la chaîne alimentaire d’un écosystème », ajoute le texte du centre de recherche.
« Les scientifiques ont comparé pour cela plusieurs pressions liées à l’activité humaine : l’évolution des températures, de l’urbanisation, des surfaces forestières et des pratiques agricoles. Ils ont ainsi pu quantifier et hiérarchiser pour la première fois leurs impacts sur les populations d’oiseaux, en rassemblant le jeu de données le plus complet jamais réuni : 37 ans de données de 20 000 sites de suivi écologique dans 28 pays européens, pour 170 espèces d’oiseaux différentes. Celles-ci permettent même d’observer finement l’effet des pressions cumulées à l’échelle de chaque pays, d’une année sur l’autre », explique le CNRS.
« Si les populations d’oiseaux souffrent de ce « cocktail » de pressions, les recherches montrent que l’effet néfaste dominant est celui de l'intensification de l'agriculture, c’est-à-dire de l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides utilisée par hectares. Elle a entraîné le déclin de nombreuses populations d’oiseaux, et plus encore celle des oiseaux insectivores. En effet, engrais et pesticides peuvent perturber l’équilibre de toute la chaîne alimentaire d’un écosystème », ajoute le texte du centre de recherche.