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La Commission européenne n’a pas la même vision que la France sur l’avenir d’EDF. Dans un entretien à L’Express , le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, l’a confirmé de façon très claire. « Les choses n'avancent plus beaucoup depuis la fin de l'automne, c'est vrai, mais les négociations se poursuivent toujours entre l'État et la Commission européenne. L'issue dépendra de l'attitude de cette dernière » a-t-il expliqué au magazine.
La divergence d’opinion est forte d’autant que sur ce dossier, le projet de réorganisation d’EDF a été suscité par l’État. Faisant de ce sujet économique et stratégique un dossier politique clé. « Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyen s: EDF Bleu avec les activités nucléaires et le réseau de transport, EDF Vert avec les activités commerciales, de distribution et les renouvelables, et enfin EDF Azur, avec les concessions hydrauliques. Toutefois, la France insiste sur le fait qu'EDF doit rester un groupe "intégré" avec une direction et une stratégie uniques » résume BFMTV.
La Commission européenne reste de son côté sur sa position d’éclatement du groupe pour favoriser la concurrence. « La réponse de la Commission ne nous satisfait pas : à ses yeux, seul un éclatement d'EDF en plusieurs entités se faisant concurrence est envisageable. Bruxelles ne raisonne ici qu'à travers ce prisme et celui de la part de marché", souligne Jean-Bernard Lévy. Or démanteler EDF ne serait efficace ni pour les consommateurs, ni pour notre pays, son emploi et sa souveraineté, ni pour les émissions de CO2, affirme-t-il. Est-ce que la concurrence à tout va dans l'électricité a fait ses preuves en Europe après vingt ans de libéralisation ? Est-ce qu'elle permet de lutter contre l'effet de serre ? » a plaidé le PDG. Qui a également souligne les réticences européennes, soutenues par l’Allemagne, à considérer le nucléaire comme une énergie verte.
La divergence d’opinion est forte d’autant que sur ce dossier, le projet de réorganisation d’EDF a été suscité par l’État. Faisant de ce sujet économique et stratégique un dossier politique clé. « Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyen s: EDF Bleu avec les activités nucléaires et le réseau de transport, EDF Vert avec les activités commerciales, de distribution et les renouvelables, et enfin EDF Azur, avec les concessions hydrauliques. Toutefois, la France insiste sur le fait qu'EDF doit rester un groupe "intégré" avec une direction et une stratégie uniques » résume BFMTV.
La Commission européenne reste de son côté sur sa position d’éclatement du groupe pour favoriser la concurrence. « La réponse de la Commission ne nous satisfait pas : à ses yeux, seul un éclatement d'EDF en plusieurs entités se faisant concurrence est envisageable. Bruxelles ne raisonne ici qu'à travers ce prisme et celui de la part de marché", souligne Jean-Bernard Lévy. Or démanteler EDF ne serait efficace ni pour les consommateurs, ni pour notre pays, son emploi et sa souveraineté, ni pour les émissions de CO2, affirme-t-il. Est-ce que la concurrence à tout va dans l'électricité a fait ses preuves en Europe après vingt ans de libéralisation ? Est-ce qu'elle permet de lutter contre l'effet de serre ? » a plaidé le PDG. Qui a également souligne les réticences européennes, soutenues par l’Allemagne, à considérer le nucléaire comme une énergie verte.