Mi novembre, la police internationale Interpol a lancé un appel à témoins mondial pour trouver des criminels environnementaux. Il s’agit d’une liste de dix personnes qui sont recherchées dans le cadre d’enquêtes de trafics d’animaux, de pêches ou de déforestation illégales.
C’est la première fois que l’organisation policière internationale fait la démonstration de son intérêt pour des dossiers environnementaux de cette manière, a expliqué l’Agence France presse dans une dépêche. Par communiqué, Interpol a affirmé avoir besoin de «l’aide des citoyens du monde entier [...] dans le cadre d’une opération visant des personnes recherchées pour des atteintes à l’environnement, afin que les fugitifs puissent être localisés et traduits en justice. »
Un appel mondial à témoins est lancé pour retrouver dix personnes suspectées de trafic d'animaux, pêche illégale, ou encore déforestation sauvage.
C’est la première fois que l’organisation policière internationale fait la démonstration de son intérêt pour des dossiers environnementaux de cette manière, a expliqué l’Agence France presse dans une dépêche. Par communiqué, Interpol a affirmé avoir besoin de «l’aide des citoyens du monde entier [...] dans le cadre d’une opération visant des personnes recherchées pour des atteintes à l’environnement, afin que les fugitifs puissent être localisés et traduits en justice. »
Un appel mondial à témoins est lancé pour retrouver dix personnes suspectées de trafic d'animaux, pêche illégale, ou encore déforestation sauvage.
Vaste campagne sur l’environnement
L’institution de coopération des polices du monde entier « a lancé le 6 octobre cette opération, «Infra-Terra» (pour International Fugitive Round-up and Arrest), ciblant 139 malfaiteurs en fuite et recherchés par 36 de ses 190 pays membres. Des opérations similaires en Amérique («Infra-Americas») et en Asie du Sud-Est («Infra-SEA»), ainsi que des opérations «Infra-Red» avaient été menées au niveau mondial en 2010 et 2012 et permis, selon Interpol, 600 arrestations et localisations dans le monde entier » explique l’AFP.
L’intérêt pour les crimes environnementaux date donc de quelques années mais «il s’agit de la première opération d’Interpol ciblant des individus spécifiquement recherchés pour des atteintes à l’environnement » expliquait le communiqué. Dans un domaine où les initiatives citoyennes de dénonciation se sont multipliées (Voir notre article sur la plateforme Wildleaks), Interpol sait que ce genre d’appel à témoins à de fortes chances d’aboutir.
L’intérêt pour les crimes environnementaux date donc de quelques années mais «il s’agit de la première opération d’Interpol ciblant des individus spécifiquement recherchés pour des atteintes à l’environnement » expliquait le communiqué. Dans un domaine où les initiatives citoyennes de dénonciation se sont multipliées (Voir notre article sur la plateforme Wildleaks), Interpol sait que ce genre d’appel à témoins à de fortes chances d’aboutir.