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L’équivalent de deux fois la Belgique est partie en fumée en Australie depuis le début de cet épisode d’incendies. Vingt-quatre personnes sont mortes dont trois pompiers et des centaines de maisons ont brulé. Le gouvernement australien parle de dégâts considérables tandis que la communauté internationale multiplie les gestes de solidarité et de soutiens au pays.
Jeudi dernier, le président du Brésil, a confirmé qu’il était rancunier en s’en prenant à Emmanuel Macron. Se souvenant que le président français avait taclé son gouvernement pour la gestion des feux de forêts au Brésil, Jair Bolsonaro a dénoncé le fait qu’aucune déclaration officielle du président français n’avait été faite pour soutenir l’Australie. Trois jours plus tard, dimanche 5 janvier, l’Élysée rapporte qu’elle proposé son aide : « Ce matin, j’ai appelé [le premier ministre australien, Scott Morrison] pour offrir notre aide opérationnelle immédiate pour lutter contre les feux, protéger la population et préserver la biodiversité. » Sans que l’on en sache plus sur la matérialisation éventuelle de cette aide ou ces modalités. Étant donné la distance qui sépare la France de l’Australie, la solidarité entre les pays est bien plus difficile à mettre en œuvre que ce qui se pratique régulièrement en Europe entre nations.
En Australie, la petite polémique lancée par Bolsonaro et la proposition de la France n’ont aucun intérêt. L’urgence est de lutter contre les deux cents incendies en cours. Le gouvernement, largement attaqué pour sa gestion de la crise par les pompiers, vient d’annoncer la mobilisation de 3 000 militaires réservistes pour participer à la gestion de crise. « La capitale Canberra a été placée dimanche en tête des villes les plus polluées au monde, devant Delhi et Kaboul, en raison des fumées émanant des brasiers proches, par Air Visual, site indépendant mesurant la qualité de l’air », rapporte Le Monde .
Jeudi dernier, le président du Brésil, a confirmé qu’il était rancunier en s’en prenant à Emmanuel Macron. Se souvenant que le président français avait taclé son gouvernement pour la gestion des feux de forêts au Brésil, Jair Bolsonaro a dénoncé le fait qu’aucune déclaration officielle du président français n’avait été faite pour soutenir l’Australie. Trois jours plus tard, dimanche 5 janvier, l’Élysée rapporte qu’elle proposé son aide : « Ce matin, j’ai appelé [le premier ministre australien, Scott Morrison] pour offrir notre aide opérationnelle immédiate pour lutter contre les feux, protéger la population et préserver la biodiversité. » Sans que l’on en sache plus sur la matérialisation éventuelle de cette aide ou ces modalités. Étant donné la distance qui sépare la France de l’Australie, la solidarité entre les pays est bien plus difficile à mettre en œuvre que ce qui se pratique régulièrement en Europe entre nations.
En Australie, la petite polémique lancée par Bolsonaro et la proposition de la France n’ont aucun intérêt. L’urgence est de lutter contre les deux cents incendies en cours. Le gouvernement, largement attaqué pour sa gestion de la crise par les pompiers, vient d’annoncer la mobilisation de 3 000 militaires réservistes pour participer à la gestion de crise. « La capitale Canberra a été placée dimanche en tête des villes les plus polluées au monde, devant Delhi et Kaboul, en raison des fumées émanant des brasiers proches, par Air Visual, site indépendant mesurant la qualité de l’air », rapporte Le Monde .