Politiquement c’est un bon coup. La meilleure démonstration de cette réalité c’est que personne ne sait trop comment l’analyser. D’un côté Nicolas Hulot est une personnalité qui fait presque l’unanimité dans les sphères de militants de défense de l’environnement. De l’autre, la méfiance de ces mêmes milieux vis-à-vis de Emmanuel Macron et du Premier ministre Edouard Philippe.
Beaucoup de commentateurs ont intelligemment illustré l’ambiguïté et les interrogations qui demeurent en s’intéressant au niveau boursier de EDF. Le groupe a en effet vu sa valeur grimper au fur et à mesure que Emmanuel Macron approchait du pouvoir. Une tendance qui a été confirmée par l’arrivée à Matignon de Edouard Philippe, ancien haut responsable d’Areva. La dynamique s’est ensuite arrêtée nette avec l’annonce de Nicolas Hulot, ministre d’Etat de l’environnement et une chute du titre de six points. Loin d’être anecdotique, ces fluctuations boursières rendent bien compte de l’état d’esprit général.
Emmanuel Macron a en effet soutenu à bout de bras le projet Hinkley Point lorsqu’il était à Bercy. Il était vu comme un modéré pour ce qui est du nucléaire. Edouard Philippe, passé par Areva en tant que responsable des affaires intentionnelles a voté contre les projets de loi environnementaux du précédent quinquennat. La collaboration avec Nicolas Hulot surprend tellement sur le papier qu’on se demande comment ils pourraient se mettre d’accord sur les dossiers clés. Pour autant en termes de moyens et de rang dans le gouvernement l’ancien journaliste et militant écologiste ne semble pas être voué à faire de la figuration : « Emmanuel Macron a en effet choisi d'attribuer un porte-feuille à part entière à la "transition écologique", confié à l'un des trois seuls ministres d'Etat, et incluant le domaine des transports -attribué à Elisabeth Borne, "ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique, chargée des Transports". Et en ajoutant aux compétences de Nicolas Hulot la "transition solidaire" » rapporte La Tribune.
Par ailleurs une démission choc pour mésentente couterait chère politiquement au gouvernement. Reste à savoir si c’est une action politique pour mieux aborder les élections législatives ou une vraie image de la stratégie de l’exécutif.
Beaucoup de commentateurs ont intelligemment illustré l’ambiguïté et les interrogations qui demeurent en s’intéressant au niveau boursier de EDF. Le groupe a en effet vu sa valeur grimper au fur et à mesure que Emmanuel Macron approchait du pouvoir. Une tendance qui a été confirmée par l’arrivée à Matignon de Edouard Philippe, ancien haut responsable d’Areva. La dynamique s’est ensuite arrêtée nette avec l’annonce de Nicolas Hulot, ministre d’Etat de l’environnement et une chute du titre de six points. Loin d’être anecdotique, ces fluctuations boursières rendent bien compte de l’état d’esprit général.
Emmanuel Macron a en effet soutenu à bout de bras le projet Hinkley Point lorsqu’il était à Bercy. Il était vu comme un modéré pour ce qui est du nucléaire. Edouard Philippe, passé par Areva en tant que responsable des affaires intentionnelles a voté contre les projets de loi environnementaux du précédent quinquennat. La collaboration avec Nicolas Hulot surprend tellement sur le papier qu’on se demande comment ils pourraient se mettre d’accord sur les dossiers clés. Pour autant en termes de moyens et de rang dans le gouvernement l’ancien journaliste et militant écologiste ne semble pas être voué à faire de la figuration : « Emmanuel Macron a en effet choisi d'attribuer un porte-feuille à part entière à la "transition écologique", confié à l'un des trois seuls ministres d'Etat, et incluant le domaine des transports -attribué à Elisabeth Borne, "ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique, chargée des Transports". Et en ajoutant aux compétences de Nicolas Hulot la "transition solidaire" » rapporte La Tribune.
Par ailleurs une démission choc pour mésentente couterait chère politiquement au gouvernement. Reste à savoir si c’est une action politique pour mieux aborder les élections législatives ou une vraie image de la stratégie de l’exécutif.