ILD
Regarder à la loupe la composition de ce que l’on mange a peu d’impact si les emballages eux-mêmes sont contaminés. D’après l’Agence de nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) il existe un vrai danger avec de nombreux emballages constitués d’huiles minérales. Ces dérivés d’hydrocarbures, qui peuvent être cancérigènes, sont présents notamment dans les produits adhésifs et les colles.
L’Anses n’est pas la première qui montre du doigt ce problème. « Avant elle l'ONG Foodwatch l'avait fait, en octobre 2015. Avant elle encore, l'agence sanitaire européenne (Efsa), dans un avis de 2012, indiquait que l'exposition à ces substances via la nourriture était « préoccupante ». Quant à l'association UFC-Que Choisir elle avait donné l'alerte en septembre 2011. « Sur les 20 produits testés, 14 contiennent des niveaux préoccupants d'huiles minérales provenant des encres des emballages en carton », signalait l'association. En outre, « deux produits, le couscous graine Tipiak et la chapelure Leader Price contiennent respectivement 50 et 10 fois la dose maximale recommandée » » raconte La Depeche.fr .
Les alertes ont beau se multiplier, des réactions draconiennes se font attendre. Les principaux acteurs de la grande distribution ont cependant pris des engagements dans le domaine. « Suite à l'alerte donnée par l'association Foodwatch sur la présence d'huiles minérales dans 42 produits de grande consommation vendus en France, six distributeurs se sont engagés. Le groupement E.Leclerc a promis de supprimer tous les emballages potentiellement cancérigènes des produits vendus dans ses rayons en 2017. Tout comme Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U et Casino qui ont assuré des mesures contre la migration des huiles minérales d'hydrocarbures dans leurs emballages de marques distributeurs » continue l’article. Rien cependant sur les produits des autres marques qu’ils distribuent. Dans le domaine, pour des changements efficaces, il faut attendre que les fabricants révolutionnent leurs pratiques volontairement.
L’Anses n’est pas la première qui montre du doigt ce problème. « Avant elle l'ONG Foodwatch l'avait fait, en octobre 2015. Avant elle encore, l'agence sanitaire européenne (Efsa), dans un avis de 2012, indiquait que l'exposition à ces substances via la nourriture était « préoccupante ». Quant à l'association UFC-Que Choisir elle avait donné l'alerte en septembre 2011. « Sur les 20 produits testés, 14 contiennent des niveaux préoccupants d'huiles minérales provenant des encres des emballages en carton », signalait l'association. En outre, « deux produits, le couscous graine Tipiak et la chapelure Leader Price contiennent respectivement 50 et 10 fois la dose maximale recommandée » » raconte La Depeche.fr .
Les alertes ont beau se multiplier, des réactions draconiennes se font attendre. Les principaux acteurs de la grande distribution ont cependant pris des engagements dans le domaine. « Suite à l'alerte donnée par l'association Foodwatch sur la présence d'huiles minérales dans 42 produits de grande consommation vendus en France, six distributeurs se sont engagés. Le groupement E.Leclerc a promis de supprimer tous les emballages potentiellement cancérigènes des produits vendus dans ses rayons en 2017. Tout comme Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U et Casino qui ont assuré des mesures contre la migration des huiles minérales d'hydrocarbures dans leurs emballages de marques distributeurs » continue l’article. Rien cependant sur les produits des autres marques qu’ils distribuent. Dans le domaine, pour des changements efficaces, il faut attendre que les fabricants révolutionnent leurs pratiques volontairement.