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Une illusion de stabilité. Le syndicat Samu-Urgences France vient de publier un communiqué dénonçant le mode de fonctionnement des urgences cet été. « «« Le système donne l'illusion d'avoir tenu », indique le syndicat dans un communiqué. « Mais les conditions d'accueil et de soins sont profondément altérées. Les conditions de travail sont devenues insupportables et inhumaines pour nos professionnels épuisés. La sécurité sanitaire n'est parfois plus assurée, y compris pour l'urgence vitale », rapporte Le Point.
L’hebdomadaire reprend une dépêche de l’Agence France presse qui compile les données que le syndicat dit avoir compilé auprès de plus la moitié des services. Sur les 680 urgences que compte la France, 163 auraient ainsi fermé au moins une fois durant les mois de juillet et aout. « « La nouveauté, c'est que l'an dernier, c'était quelques services par-ci par-là. Cette année, quasiment tous les départements sont concernés », a souligné auprès de l'AFP Marc Noizet, président du syndicat et chef des urgences et du Samu de Mulhouse (Haut-Rhin). De même, 157 services d'urgence disent avoir fermé au moins une ligne médicale, en lien avec les fortes tensions sur la disponibilité des médecins urgentistes, notamment depuis avril 2023 et l'entrée en vigueur de la loi Rist sur l'intérim médical », complète Le Point.
Pour améliorer la situation, Samu-Urgences France demande à ce que des efforts soient faits pour augmenter le nombre de lits d’hospitalisation notamment en augmentant les salaires des permanences qui ont lieu le soir ou le week-end. « Lors d'une conférence de presse mardi, la Fédération hospitalière de France (FHF) a pour sa part estimé que la situation des services d'urgence s'est dégradée dans 41 % des établissements par rapport à 2022, et que l'accès aux lits d'hospitalisation s'est détérioré en un an dans 52 % des établissements. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a présenté d'autres chiffres. « On a 680 services d'urgence en France, 5 ont été entièrement fermés cet été, une quarantaine ont dû fermer ponctuellement », a-t-il assuré mardi matin sur France 2 », conclue le magazine.
L’hebdomadaire reprend une dépêche de l’Agence France presse qui compile les données que le syndicat dit avoir compilé auprès de plus la moitié des services. Sur les 680 urgences que compte la France, 163 auraient ainsi fermé au moins une fois durant les mois de juillet et aout. « « La nouveauté, c'est que l'an dernier, c'était quelques services par-ci par-là. Cette année, quasiment tous les départements sont concernés », a souligné auprès de l'AFP Marc Noizet, président du syndicat et chef des urgences et du Samu de Mulhouse (Haut-Rhin). De même, 157 services d'urgence disent avoir fermé au moins une ligne médicale, en lien avec les fortes tensions sur la disponibilité des médecins urgentistes, notamment depuis avril 2023 et l'entrée en vigueur de la loi Rist sur l'intérim médical », complète Le Point.
Pour améliorer la situation, Samu-Urgences France demande à ce que des efforts soient faits pour augmenter le nombre de lits d’hospitalisation notamment en augmentant les salaires des permanences qui ont lieu le soir ou le week-end. « Lors d'une conférence de presse mardi, la Fédération hospitalière de France (FHF) a pour sa part estimé que la situation des services d'urgence s'est dégradée dans 41 % des établissements par rapport à 2022, et que l'accès aux lits d'hospitalisation s'est détérioré en un an dans 52 % des établissements. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a présenté d'autres chiffres. « On a 680 services d'urgence en France, 5 ont été entièrement fermés cet été, une quarantaine ont dû fermer ponctuellement », a-t-il assuré mardi matin sur France 2 », conclue le magazine.