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Il y a un mois et demi, la Haute autorité de santé (HAS) laissait présager cet avis défavorable. L’avis définitif confirme bien que l’homéopathie ne sera plus remboursée par la Sécurité sociale. « L’avis doit être communiqué aux pouvoirs publics et aux trois laboratoires qui fabriquent des produits homéopathiques : le français Boiron, leader mondial, le suisse Weleda et l’allemand Lehning. A la mi-mai, la commission avait rendu un avis préliminaire « défavorable au maintien de la prise en charge par l’Assurance-maladie des médicaments homéopathiques ». Elle avait analysé près de 300 études et examiné 29 contributions, dont plusieurs émanant de syndicats et sociétés savantes de médecins homéopathes et d’associations d’utilisateurs de ces produits. Elle avait constaté qu’« aucune étude n’a démontré la supériorité en termes d’efficacité (morbidité) de l’approche homéopathique par rapport à des traitements conventionnels ou au placebo » » résume Le Figaro .
Tout le débat lancé par la HAS reposait sur la capacité des laboratoires à démontrer l’intérêt sanitaire général de l’homéopathie qui justifierait le remboursement. Mi-mai, les laboratoires n’avaient pas caché leur colère de voir que l’avis provisoire défavorable était relayé par les médias avant qu’ils aient eu l’occasion de se défendre. « Suivant la procédure, la commission a ensuite auditionné à leur demande les trois industriels avant de formuler un avis définitif. Selon les échos qui en ont transpiré, ces auditions se sont mal passées pour les fabricants, qui n’ont pas été en mesure d’apporter des arguments scientifiques convaincants. Cette conclusion très attendue de la HAS marque la fin du processus d’évaluation scientifique de l’homéopathie. En revanche, elle ne marque pas celle du débat sur son déremboursement, puisqu’il revient maintenant au gouvernement de prendre la décision » continue le quotidien.
Reste désormais à observer l’arbitrage du gouvernement dans ce dossier. Entre intérêts financiers et emplois dans le secteur et politique sanitaire, il faudra trancher.
Tout le débat lancé par la HAS reposait sur la capacité des laboratoires à démontrer l’intérêt sanitaire général de l’homéopathie qui justifierait le remboursement. Mi-mai, les laboratoires n’avaient pas caché leur colère de voir que l’avis provisoire défavorable était relayé par les médias avant qu’ils aient eu l’occasion de se défendre. « Suivant la procédure, la commission a ensuite auditionné à leur demande les trois industriels avant de formuler un avis définitif. Selon les échos qui en ont transpiré, ces auditions se sont mal passées pour les fabricants, qui n’ont pas été en mesure d’apporter des arguments scientifiques convaincants. Cette conclusion très attendue de la HAS marque la fin du processus d’évaluation scientifique de l’homéopathie. En revanche, elle ne marque pas celle du débat sur son déremboursement, puisqu’il revient maintenant au gouvernement de prendre la décision » continue le quotidien.
Reste désormais à observer l’arbitrage du gouvernement dans ce dossier. Entre intérêts financiers et emplois dans le secteur et politique sanitaire, il faudra trancher.