​G7 environnement, les Etats-Unis pas acteur clés au sommet de Bologne

15/06/2017


Les plus grands pays du monde se sont retrouvés à Bologne pour le G7 environnement. Après l’annonce de Donald Trump sur l’Accord de Paris, son représentant confirme que le pays ne veut pas jouer les premiers rôles. Il n’est resté que quelques heures au sommet de Bologne.



ILD - Bologne
Ça devient une banalité de le dire : il ne faut pas compter sur les Etats-Unis dans le domaine de l’environnement. Dans le domaine de la diplomatie, les symboles sont très éclairant. Et dans le cas présent, il n’est pas nécessaire d’être expert en relations internationales pour analyser la situation. Scott Pruitt, le patron de l’agence de protection de l’environnement (EPA), n’a en effet pas caché son jeu en ne restant que quelques heures au G7 de l’environnement qui s’est tenu à Bologne les 11 et 12 juin.
 
« Les États-Unis auront vraiment fait le minimum. Dix jours après l’annonce tonitruante, par le président Donald Trump, du retrait américain de l’accord de Paris sur le climat, le patron de l’agence de protection de l’environnement (EPA), Scott Pruitt, était très attendu à la rencontre ministérielle du G7, organisée à Bologne les 11 et 12 juin. Il n’y sera resté que quelques heures, préférant regagner Washington dès le dimanche soir pour être en mesure d’assister, lundi 12 juin, à une réunion du cabinet de M. Trump » résume le journal Le Monde qui a envoyé n journaliste sur place.
 
Si certains avaient encore un doute sur le jeu pourtant très transparent de Washington, la déclaration finale des représentants des sept plus grosses puissances mondiales va clarifier les choses. « À la lecture du texte diffusé par la présidence italienne du G7, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à une petite note de bas de page, dans le passage sur le changement climatique, précisant que les États-Unis poursuivront l’effort de réduction des émissions de CO2 « d’une façon conforme à [leurs] priorités intérieures, préservant à la fois une forte économie et un environnement sain » » note le quotidien français.