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S’engager à lutter contre le réchauffement climatique en limitant les énergies fossiles tout en continuant à chercher de nouvelles poches d’hydrocarbures. Un paradoxe qui déplait fortement à Jerry Brown le gouverneur de l’Etat de la Californie. Dans une lettre adressée à Barack Obama, l’homme politique a adressé une série de demandes dont le retrait des projets de forages. « Clairement, explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz serait incohérent avec notre impératif prioritaire de réduire la dépendance aux carburants fossiles et de combattre les effets dévastateurs du changement climatique » rapporte le journal Le Monde.
La demande du gouverneur est médiatisée à quelques semaines de l’arrivée effective au pouvoir de Donald Trump, dont les positions sur la question du réchauffement climatique interrogent. La nomination cette semaine de l’ancien patron de ExxonMobil, Rex Tillerson, au poste de secrétaire d’Etat laisse présager que les déclarations du candidat Trump vont être confirmées.
Le républicain vient en outre de nommer Rex Tillerson, patron du géant des hydrocarbures ExxonMobil, comme secrétaire d’Etat, ainsi qu’un ancien adversaire de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) pour diriger cet organisme fédéral.
« Le gouverneur de Californie a par ailleurs indiqué mardi qu’il venait de signer un accord avec la secrétaire à l’intérieur, Sally Jewell, pour accroître la production d’énergies renouvelables, « y compris offshore, notamment éolienne ou provenant des vagues ». Parallèlement, M. Brown s’est joint à ses homologues de la côte ouest Kate Brown et Jay Inslee, gouverneurs de l’Oregon et de l’Etat de Washington, et à des dirigeants et représentants de pays étrangers, dont le Chili et la France, pour lancer l’Alliance contre l’acidification des océans » rapporte Le Monde, soulignant un peu plus le fossé qui va séparer la politique du plus gros Etat américain de celle de la prochaine administration fédérale.
La demande du gouverneur est médiatisée à quelques semaines de l’arrivée effective au pouvoir de Donald Trump, dont les positions sur la question du réchauffement climatique interrogent. La nomination cette semaine de l’ancien patron de ExxonMobil, Rex Tillerson, au poste de secrétaire d’Etat laisse présager que les déclarations du candidat Trump vont être confirmées.
Le républicain vient en outre de nommer Rex Tillerson, patron du géant des hydrocarbures ExxonMobil, comme secrétaire d’Etat, ainsi qu’un ancien adversaire de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) pour diriger cet organisme fédéral.
« Le gouverneur de Californie a par ailleurs indiqué mardi qu’il venait de signer un accord avec la secrétaire à l’intérieur, Sally Jewell, pour accroître la production d’énergies renouvelables, « y compris offshore, notamment éolienne ou provenant des vagues ». Parallèlement, M. Brown s’est joint à ses homologues de la côte ouest Kate Brown et Jay Inslee, gouverneurs de l’Oregon et de l’Etat de Washington, et à des dirigeants et représentants de pays étrangers, dont le Chili et la France, pour lancer l’Alliance contre l’acidification des océans » rapporte Le Monde, soulignant un peu plus le fossé qui va séparer la politique du plus gros Etat américain de celle de la prochaine administration fédérale.