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863 salariés au chômage et beaucoup de regrets. Alors que l’usine Bridgestone a été érigée en symbole politique par syndicats et personnalités publiques, l’annonce de la fermeture fait grand bruit. « Le président de la région des Hauts-de-France ne décolère pas après l'annonce de la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune. 863 employés sont sur le carreau. Sans compter des centaines de sous-traitants. Pour Xavier Bertrand, la pilule est d'autant plus amère que le site avait reçu à plusieurs reprises des aides publiques. Et même beaucoup d'aides publiques. "C'est pas "prends l'oseille et tire-toi". Ça va être des années de procédure et une guerre de tranchées", prévient le président de la région. Mais de quels montants parle-t-on ? » interroge à juste titre la chaine d’infos LCI.
Dans un article publié sur son site, LCI a fait le calcul rapide des centaines de milliers d’euros qui ont été concédées par les collectivités et organismes publics. Argent qui, le dénouement le montre, a été dépensé à pure perte. « Entre 2008 et 2016, 500.000 euros ont été alloués par le Conseil régional des Hauts-de-France au fabricant japonais. Une somme à laquelle s'ajoutent encore 120.000 octroyés par la Région lors de l'actuel mandat, depuis 2016. Ces aides ont été validées en octobre 2017. Une subvention totale, donc, de près de 620 000 euros destinés à développer la formation des salariés et moderniser le site. Et l'argent public ne devait pas s'arrêter » apprend-on. Car le plan de modernisation de l’usine annoncée par le groupe devait couter 150 millions d’euros et la région avait promis de participer.
Mais ce n’est pas tout. La communauté d’agglomération de Béthune avait dépensé plus d’un million d’euros, tandis que l’État et l’Union européenne avaient respectivement injecté 320 000 euros et 500 000 euros. « Reste en effet à connaître le montant du crédit d'impôt pour la compétitivité emploi (CICE) qu'aurait touché l'équipementier récemment. Le montant d'1,8 million d'euros est évoqué par plusieurs sources. Il a été confirmé par Agnès Pannier-Runacher lors du Grand Jury sur LCI. "1,8 million au titre de l'exercice 2017" a-t-elle précisé, indiquant au passage que le CICE avait, depuis, été supprimé » appuie la chaine.
Dans un article publié sur son site, LCI a fait le calcul rapide des centaines de milliers d’euros qui ont été concédées par les collectivités et organismes publics. Argent qui, le dénouement le montre, a été dépensé à pure perte. « Entre 2008 et 2016, 500.000 euros ont été alloués par le Conseil régional des Hauts-de-France au fabricant japonais. Une somme à laquelle s'ajoutent encore 120.000 octroyés par la Région lors de l'actuel mandat, depuis 2016. Ces aides ont été validées en octobre 2017. Une subvention totale, donc, de près de 620 000 euros destinés à développer la formation des salariés et moderniser le site. Et l'argent public ne devait pas s'arrêter » apprend-on. Car le plan de modernisation de l’usine annoncée par le groupe devait couter 150 millions d’euros et la région avait promis de participer.
Mais ce n’est pas tout. La communauté d’agglomération de Béthune avait dépensé plus d’un million d’euros, tandis que l’État et l’Union européenne avaient respectivement injecté 320 000 euros et 500 000 euros. « Reste en effet à connaître le montant du crédit d'impôt pour la compétitivité emploi (CICE) qu'aurait touché l'équipementier récemment. Le montant d'1,8 million d'euros est évoqué par plusieurs sources. Il a été confirmé par Agnès Pannier-Runacher lors du Grand Jury sur LCI. "1,8 million au titre de l'exercice 2017" a-t-elle précisé, indiquant au passage que le CICE avait, depuis, été supprimé » appuie la chaine.