DR Jardin des papillons
Les travaux de chercheurs américains publiés dans Science Advances sont pour le moins pessimistes. D’après leurs recherches, la pression des hommes sur la nature a des conséquences catastrophiques sur la biodiversité animale. Les résultats sont tellement pessimistes que les auteurs parlent d’une « sixième extinction » avec un rythme plus de cent fois supérieur aux extinctions dites naturelles.
De plus en plus d’espèces menacées
Les inquiétudes des chercheurs se vérifient dans le registre de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a rendu public le 23 juin la mise à jour des espèces concernées. « Or, cette liste ne procède que de la surveillance d’espèces connues de vertébrés (mammifères, oiseaux, etc.). La vitesse d’érosion de la biodiversité est en réalité aujourd’hui, selon les estimations les plus couramment acceptées, au moins 10 fois supérieure à la fourchette basse publiée dans Science Advances » explique Le Monde.
Le quotidien s’appuie sur les conclusions des chercheurs et a publié un article synthèse de la situation : « les chercheurs concluent que ce pourrait être 130 000 espèces qui auraient au total disparu, et non les seules 800 espèces dûment cataloguées sur des critères très stricts par l’UICN. Soit déjà quelque 7 % du 1,9 million d’espèces connues disparues au cours des dernières décennies, principalement en raison de la destruction de leur habitat ou de l’introduction, par l’humain, d’espèces invasive. »
D’après une autre étude réalisée par des chercheurs français en partenariat avec des américains et publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), « ce sont environ 7 % de l’ensemble des espèces animales terrestres qui pourraient, depuis le XVIIIe siècle, avoir déjà tiré leur révérence. Dans la plus grande discrétion pour l’écrasante majorité » rapporte Le Monde.
Lire ici en intégralité l'article du journal Le Monde
Le quotidien s’appuie sur les conclusions des chercheurs et a publié un article synthèse de la situation : « les chercheurs concluent que ce pourrait être 130 000 espèces qui auraient au total disparu, et non les seules 800 espèces dûment cataloguées sur des critères très stricts par l’UICN. Soit déjà quelque 7 % du 1,9 million d’espèces connues disparues au cours des dernières décennies, principalement en raison de la destruction de leur habitat ou de l’introduction, par l’humain, d’espèces invasive. »
D’après une autre étude réalisée par des chercheurs français en partenariat avec des américains et publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), « ce sont environ 7 % de l’ensemble des espèces animales terrestres qui pourraient, depuis le XVIIIe siècle, avoir déjà tiré leur révérence. Dans la plus grande discrétion pour l’écrasante majorité » rapporte Le Monde.
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