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Une nouvelle COP pour mettre en œuvre. Les déclarations à l’approche de la COP27 égyptienne qui va débuter le 6 novembre prochain ressemblent étrangement à celles qui précédaient les autres sommets de ce type. « Rappelant qu’il existe des « écarts énormes » entre l’action climatique des Etats et ce qui serait nécessaire pour respecter l’accord de Paris, Wael Aboulmagd (ambassadeur égyptien pour l’événement NDLR) a exposé les attentes de l’hôte du sommet : accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre, doubler les financements consacrés à l’adaptation au changement climatique et, surtout, répondre au sujet crucial des pertes et dommages, les dégâts irréversibles causés par la crise climatique. « Nous devons trouver un moyen créatif et acceptable d’aider financièrement les pays qui souffrent et qui voient une partie de leur PIB grevée par ces effets », a-t-il plaidé. La présidence est « relativement optimiste », a-t-il assuré, après des « progrès » récents » compile Le Monde.
Une fois de plus, les divergences seront énormes sur les questions de responsabilités et de financements. Car, estiment les pays en développement, si le dérèglement climatique est causé par l’activité humaine, c’est donc que les fonds déployés doivent l’être en priorité par ceux qui ont déjà effectué leur révolution industrielle et pèsent beaucoup plus en termes d’émissions de CO2. Un débat insoluble sur les responsabilités que les pays du G20 pourraient contourner en promettant un financement mondial.
« La question de savoir qui doit payer pour l’impact catastrophique des ouragans, des inondations ou des feux de forêt s’est imposée ces derniers mois au centre des négociations climatiques. Le dossier cristallise les mécontentements des pays en développement, les plus affectés mais aussi les moins responsables du réchauffement, qui demandent la création d’un nouveau mécanisme de financement. Une requête à laquelle s’opposent les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne » résume Le Monde.
Une fois de plus, les divergences seront énormes sur les questions de responsabilités et de financements. Car, estiment les pays en développement, si le dérèglement climatique est causé par l’activité humaine, c’est donc que les fonds déployés doivent l’être en priorité par ceux qui ont déjà effectué leur révolution industrielle et pèsent beaucoup plus en termes d’émissions de CO2. Un débat insoluble sur les responsabilités que les pays du G20 pourraient contourner en promettant un financement mondial.
« La question de savoir qui doit payer pour l’impact catastrophique des ouragans, des inondations ou des feux de forêt s’est imposée ces derniers mois au centre des négociations climatiques. Le dossier cristallise les mécontentements des pays en développement, les plus affectés mais aussi les moins responsables du réchauffement, qui demandent la création d’un nouveau mécanisme de financement. Une requête à laquelle s’opposent les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne » résume Le Monde.