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Quoi de mieux qu’un plan en dizaine de milliards d’euros pour démontrer l’ordre des priorités ? Avec « France 2030), Emmanuel Macron et le gouvernement n’ont pas besoin de développer un programme politique, il leur suffit de détailler la destination des fonds du plan de relance. Et alors que les questions environnementales sont clés, l’exécutif assume un soutien fort du nucléaire. « Dans un contexte d’envolée des prix du gaz et de l'électricité, la souveraineté énergétique s’est invitée dans ce début de campagne présidentielle, obligeant les candidats à se positionner sur la place de l'atome dans le mix électrique. A six mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron fera-t-il campagne pour le nucléaire ? » s’interroge judicieusement 20 Minutes .
Avec ces investissements massifs, c’est un peu le moment de la clarification après des mois d’ambiguïté sur le sujet. On se souvient que c’était même un des sujets de discorde avec Nicolas Hulot. Car si la promesse de fermeture de Fessenheim avait été maintenue en 2018, dans la foulée il avait aussi été annoncé une baisse à 50% de la part du nucléaire avec douze autres fermetures de réacteurs prévues d’ici 2035.
Depuis la fin de l’année 2020, le discours a considérablement changé et lorsqu’il s’agit de parler de cette source de production d’énergie, le président souligne plus sa nécessité en complément des renouvelables que le projet de le faire reculer. « Pour répondre à la hausse de consommation électrique des prochaines années sans augmenter le niveau de CO2, l’exécutif pourrait donc miser sur l’atome. Et faire de la filiale nucléaire un élément fort de la future campagne présidentielle, au risque de décevoir les écologistes. « En misant sur les EPR et le SMR, Emmanuel Macron fait clairement le choix du nucléaire, contrairement aux promesses du début de mandat. Mais il rate le principal enjeu, la sobriété énergétique, le changement de modèle pour baisser notre consommation », regrette le député écologiste Matthieu Orphelin, ex-LREM. « Macron a compris qu’il aurait du mal à séduire l’électorat jeune et écolo. Il s’aligne donc sur les positions de la droite conservatrice », ajoute ce soutien de Yannick Jadot » rapporte le gratuit. Soulignant un peu plus un clivage qui se dessine pour les prochains mois.
Avec ces investissements massifs, c’est un peu le moment de la clarification après des mois d’ambiguïté sur le sujet. On se souvient que c’était même un des sujets de discorde avec Nicolas Hulot. Car si la promesse de fermeture de Fessenheim avait été maintenue en 2018, dans la foulée il avait aussi été annoncé une baisse à 50% de la part du nucléaire avec douze autres fermetures de réacteurs prévues d’ici 2035.
Depuis la fin de l’année 2020, le discours a considérablement changé et lorsqu’il s’agit de parler de cette source de production d’énergie, le président souligne plus sa nécessité en complément des renouvelables que le projet de le faire reculer. « Pour répondre à la hausse de consommation électrique des prochaines années sans augmenter le niveau de CO2, l’exécutif pourrait donc miser sur l’atome. Et faire de la filiale nucléaire un élément fort de la future campagne présidentielle, au risque de décevoir les écologistes. « En misant sur les EPR et le SMR, Emmanuel Macron fait clairement le choix du nucléaire, contrairement aux promesses du début de mandat. Mais il rate le principal enjeu, la sobriété énergétique, le changement de modèle pour baisser notre consommation », regrette le député écologiste Matthieu Orphelin, ex-LREM. « Macron a compris qu’il aurait du mal à séduire l’électorat jeune et écolo. Il s’aligne donc sur les positions de la droite conservatrice », ajoute ce soutien de Yannick Jadot » rapporte le gratuit. Soulignant un peu plus un clivage qui se dessine pour les prochains mois.