​Chaque année les entreprises consacrent plus de 1,5 milliard d’euros à l’environnement

11/09/2015


Depuis le début des années 2000 es entreprises françaises dépensent entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros dans la protection de l’environnement. Un chiffre qui souligne le rôle que l’entreprise peut jouer dans ce domaine, loin des clichés qui opposent l’économie à l’environnement. Si l’on veut que le rôle des entreprises s’accentue, il est temps de les déculpabiliser et de leur démontrer leur intérêt à accentuer leur implication.



Qui a dit que l’entreprise était l’ennemi de l’environnement ? Les chiffres de l’Insee démontent ce lieu commun bien simpliste. Si l’on en croit l’institut de statistique, depuis l’année 2000 entre 1,5 milliard et 1,8 milliards d’euros ont été dépensés par les entreprises française dans la protection de l’environnement. « L'année 2013 ne déroge pas à la tendance: selon les données publiées ce matin par l'Insee, les établissements industriels employant au moins 20 salariés ont consacré à cette période environ 1,7 milliard en investissements ou en études pour protéger l'environnement. L'étude précise que «les montants investis sont stables par rapport à 2012», après une forte hausse l'année précédente -année marquée par l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon » précise Le Figaro.

Le rôle de l’entreprise avéré, place à une vision réaliste

Ces chiffres démontrent qu’une meilleure compréhension de la RSE peut aider à changer la perception de l’entreprise et son impact environnemental. Les associations et militants de défense de l’environnement ont en effet tendance à présenter le seul côté négatif de la situation sans rappeler les chiffres. Avec des sommes qui dépassent largement le milliard d’euros chaque année, dans une tendance qui augmente, les entreprises contribuent déjà plus à l’effort financier dans le domaine que les associations.

Ces données connues méritent cependant d’être nuancées par le fait que la majeure partie des sommes en faveur de l’environnement sont issues de taxations, redevances et autres cotisations. Toujours est-il que l’Insee confirme que l’effort général en faveur de la lutte contre le changement climatique mérite une approche réaliste notamment pour le volet financier.

Les fonds ne pourront être trouvés sans mettre à contributions les entreprises qui doivent y voir leur intérêt et non la seule crainte de la sanction.