Creative Commons - Pixabay
Les affaires des uns ne font pas du tout celles des autres. Entre les industriels et les centrales d’achat les relations sont rarement apaisées. Mais en cette période d’inflation c’est encore plus flagrant. « Les distributeurs affirment qu'ils vont accepter des hausses relatives aux matières premières agricoles, tout en s'inquiétant de la réaction des consommateurs face au "mur d'augmentations" des prix, selon l'expression de Michel-Edouard Leclerc.
Mais l'argument du pouvoir d'achat, en cette année électorale, exaspère les producteurs. Jean-Philippe André, le président de l'Ania, principale organisation de l'agroalimentaire français, ne cesse de le marteler : "Il faut que la réalité des hausses incroyables" des matières premières agricoles (+30% en un an pour le seul blé), de l'énergie, des emballages et des salaires "soient prises en compte" » rapporte France Info.
Et la chaine publique d’infos d’ajouter, « Des grands groupes comme Danone, Fleury Michon ou McCain, aux PME, tous sont en train de négocier avec les centrales d'achats des supermarchés les prix auxquels leur production sera achetée. Chaque année, rappelle Jean-Philippe André, cette "grande affaire" tourne au "psychodrame", "dévastateur" vu les enjeux, une enseigne pouvant représenter 20% du chiffre d'affaires d'un industriel. »
Les négociations font rage et doivent s’achever au 1er mars. Les prix vont augmenter c’est certain, mais alors que ces négociations annuelles sont toujours tendues, le contexte rend les échanges électriques. Quant aux petits producteurs, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a assuré que le gouvernement serait intraitable sur le respect de la loi sur l’Alimentation Egalim 2. Cette dernière a en effet imposé le fait que les revenus des agriculteurs ne soient pas inclus dans les négociations. Une obligation légale qui a dépossédé en partie industrie et distributeurs d’un levier commun sur les prix. Le rapport de force s’est déplacé et c’est à celui qui obtiendra le maintien de ses positions.
Mais l'argument du pouvoir d'achat, en cette année électorale, exaspère les producteurs. Jean-Philippe André, le président de l'Ania, principale organisation de l'agroalimentaire français, ne cesse de le marteler : "Il faut que la réalité des hausses incroyables" des matières premières agricoles (+30% en un an pour le seul blé), de l'énergie, des emballages et des salaires "soient prises en compte" » rapporte France Info.
Et la chaine publique d’infos d’ajouter, « Des grands groupes comme Danone, Fleury Michon ou McCain, aux PME, tous sont en train de négocier avec les centrales d'achats des supermarchés les prix auxquels leur production sera achetée. Chaque année, rappelle Jean-Philippe André, cette "grande affaire" tourne au "psychodrame", "dévastateur" vu les enjeux, une enseigne pouvant représenter 20% du chiffre d'affaires d'un industriel. »
Les négociations font rage et doivent s’achever au 1er mars. Les prix vont augmenter c’est certain, mais alors que ces négociations annuelles sont toujours tendues, le contexte rend les échanges électriques. Quant aux petits producteurs, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a assuré que le gouvernement serait intraitable sur le respect de la loi sur l’Alimentation Egalim 2. Cette dernière a en effet imposé le fait que les revenus des agriculteurs ne soient pas inclus dans les négociations. Une obligation légale qui a dépossédé en partie industrie et distributeurs d’un levier commun sur les prix. Le rapport de force s’est déplacé et c’est à celui qui obtiendra le maintien de ses positions.