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Pour une île, l’énergie hydraulique est une évidence. La Réunion le démontre en ayant plusieurs longueurs d’avance dans son développement. « En 2018, 36,5% c'est la part de production électrique à partir d'énergies renouvelables. La star de ce mix-énergétique est l'hydraulique qui représente 20% de la production électrique de l'île et devient la première énergie renouvelable de la Réunion. Respectueuse de l'environnement, garantie, souple et très réactive, elle permet de répondre aux fluctuations de consommation pour assurer en permanence l'équilibre du système électrique » nous apprend l’Association des régions de France (ARF) dans un communiqué.
La force de l’énergie hydraulique est qu’elle permet de s’adapter aux pics de consommation et même de faire face aux intermittences des autres sources d’énergie renouvelables moins fiables. En revanche, les infrastructures nécessaires sont plus lourdes. « En dépit de toutes les difficultés rencontrées, le creusement et l'installation, à 316 mètres sous terre, de l'usine de Takamaka, ont été menés à bien en un peu moins de quatre années et ont mobilisé de quelques 1 500 personnes. Les deux groupes électrogènes de Takamaka sont entrés en service le 23 janvier 1968 pour le premier, et le 12 mars de la même année pour le second.
Le site de Takamaka compte 2 centrales, Takamaka I (1968) et II (1989), ainsi que 2 barrages, Gingembre et Hirondelles, à Bébour. Les 2 groupes composés de turbines de type « Francis » produisaient à l'époque 78 millions de Kw/H. Soit 85 % de la production de l'île » nous apprend l’ARF. D’autant que d’autres travaux en amont ont été réalisés : « Pour alimenter Takamaka I, le barrage Gingembre, 10m de hauteur et un lac de retenue de 25 000 m3, a été construit en amont de 5 cascades, sur la Rivière des Marsouins, elle-même alimentée par la source du Bras-Cabot déviée grâce à un tunnel de 865 m de long. »
La force de l’énergie hydraulique est qu’elle permet de s’adapter aux pics de consommation et même de faire face aux intermittences des autres sources d’énergie renouvelables moins fiables. En revanche, les infrastructures nécessaires sont plus lourdes. « En dépit de toutes les difficultés rencontrées, le creusement et l'installation, à 316 mètres sous terre, de l'usine de Takamaka, ont été menés à bien en un peu moins de quatre années et ont mobilisé de quelques 1 500 personnes. Les deux groupes électrogènes de Takamaka sont entrés en service le 23 janvier 1968 pour le premier, et le 12 mars de la même année pour le second.
Le site de Takamaka compte 2 centrales, Takamaka I (1968) et II (1989), ainsi que 2 barrages, Gingembre et Hirondelles, à Bébour. Les 2 groupes composés de turbines de type « Francis » produisaient à l'époque 78 millions de Kw/H. Soit 85 % de la production de l'île » nous apprend l’ARF. D’autant que d’autres travaux en amont ont été réalisés : « Pour alimenter Takamaka I, le barrage Gingembre, 10m de hauteur et un lac de retenue de 25 000 m3, a été construit en amont de 5 cascades, sur la Rivière des Marsouins, elle-même alimentée par la source du Bras-Cabot déviée grâce à un tunnel de 865 m de long. »