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Les menus végétariens ont été clivants, pas l’augmentation de la part du bio ou de produits de l’agriculture durable. Pour ce qui est des menus végétariens, la proposition d’introduire des menus sans viandes ni poissons une fois par semaine ou plusieurs fois par an a été rejetée. Les élus opposés à la proposition ont défendu qu’il s’agissait d’une pratique qui ne pouvait pas être imposée. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a lui-même pris position sur le sujet en estimant que l’alimentation végétarienne était un droit et un choix personnel mais qu’il n’avait du coup rien à faire dans une loi.
En revanche, malgré quelques discussions contradictoires avec la droite, la part de bio et de produits qui tiennent compte de l’environnement va passer à 50% d’ici 2022. « Les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50 % de produits acquis selon des modalités prenant en compte le coût de leur cycle de vie, ou issus de l’agriculture biologique, ou bénéficiant de l’écolabel pêche, ou encore issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale. La part fixée pour le bio est d’au moins 20 % de la valeur totale » rapporte le quotidien 20 Minutes.
Seule inconnue du projet, l’éventuel surcoût que cela pourrait entraîner et s’il sera répercuté sur les prix. Une question également posée par les élus du groupe Les Républicains : « Ils ont proposé notamment de repousser l’objectif à 2025, soulevant entre autres la question du surcoût du repas supporté par les collectivités et une « très grande injustice » si cela pèse sur les familles. Le ministre, qui a souligné que le privé comme le public seraient concernés par l’objectif, a répondu que les mesures visant à limiter le gaspillage alimentaire permettraient « un balayage » du surcoût, estimé à 68 centimes. »
En revanche, malgré quelques discussions contradictoires avec la droite, la part de bio et de produits qui tiennent compte de l’environnement va passer à 50% d’ici 2022. « Les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50 % de produits acquis selon des modalités prenant en compte le coût de leur cycle de vie, ou issus de l’agriculture biologique, ou bénéficiant de l’écolabel pêche, ou encore issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale. La part fixée pour le bio est d’au moins 20 % de la valeur totale » rapporte le quotidien 20 Minutes.
Seule inconnue du projet, l’éventuel surcoût que cela pourrait entraîner et s’il sera répercuté sur les prix. Une question également posée par les élus du groupe Les Républicains : « Ils ont proposé notamment de repousser l’objectif à 2025, soulevant entre autres la question du surcoût du repas supporté par les collectivités et une « très grande injustice » si cela pèse sur les familles. Le ministre, qui a souligné que le privé comme le public seraient concernés par l’objectif, a répondu que les mesures visant à limiter le gaspillage alimentaire permettraient « un balayage » du surcoût, estimé à 68 centimes. »