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En annonçant quelque chose de trop ambitieux, on risque de perdre en crédibilité. C’est un peu ce qui arrive à l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE) avec son dernier rapport. Alors que ce document a le mérite de dresser un état des lieux actualisé des pollutions, son titre le décridibilise. « Le rapport intitulé « EEA Signals 2020 - Towards zero pollution in Europe » [Signaux de l'AEE 2020 - Vers une pollution zéro en Europe] présente une vue d'ensemble de la pollution de l'air, de l'eau et des sols ainsi que d'autres aspects de cette problématique, sur la base d'informations et de données précédemment publiées par l'AEE » avance le communiqué.
Zéro pollution c’est simplement impossible. Et même les principes de compensation sont trompeurs. Car expliquer que l’on peut avoir un solde pollueur nul parce que l’on multiplie les actions vertueuses est un sophisme.
Ceci étant dit, le rapport n’est pas sans intérêt. Car outre l’exagération du titre, on y apprend quelques aspects intéressants concernant les tendances. « Le rapport présente un aperçu des évolutions en matière de pollution industrielle et de l'incidence des produits chimiques de synthèse et du bruit environmental sur la santé des Européens. Dans un entretien, Francesca Racioppi, chef du Centre européen de l'environnement et de la santé de l'Organisation mondiale de la santé, examine de manière plus approfondie les effets de différents types de pollution sur la santé. Le professeur Geert Van Calster, de l'Université de Louvain, évoque les avantages et les inconvénients du principe du « pollueur-payeur » » explique l’AEE.
La Commission européenne a lancé une feuille de route sur le même positionnement : « Vers une ambition zéro pollution pour l'air, l'eau et les sols - construire une planète plus saine pour des populations plus saines ». Ouverte jusqu’à la fin du mois dernier aux consultations du public, elle s’appuie sur cette logique de diminution des impacts négatifs par la compréhension de ce qui pollue.
Zéro pollution c’est simplement impossible. Et même les principes de compensation sont trompeurs. Car expliquer que l’on peut avoir un solde pollueur nul parce que l’on multiplie les actions vertueuses est un sophisme.
Ceci étant dit, le rapport n’est pas sans intérêt. Car outre l’exagération du titre, on y apprend quelques aspects intéressants concernant les tendances. « Le rapport présente un aperçu des évolutions en matière de pollution industrielle et de l'incidence des produits chimiques de synthèse et du bruit environmental sur la santé des Européens. Dans un entretien, Francesca Racioppi, chef du Centre européen de l'environnement et de la santé de l'Organisation mondiale de la santé, examine de manière plus approfondie les effets de différents types de pollution sur la santé. Le professeur Geert Van Calster, de l'Université de Louvain, évoque les avantages et les inconvénients du principe du « pollueur-payeur » » explique l’AEE.
La Commission européenne a lancé une feuille de route sur le même positionnement : « Vers une ambition zéro pollution pour l'air, l'eau et les sols - construire une planète plus saine pour des populations plus saines ». Ouverte jusqu’à la fin du mois dernier aux consultations du public, elle s’appuie sur cette logique de diminution des impacts négatifs par la compréhension de ce qui pollue.