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Les dépenses en électricité gagnent du terrain année après année. Mais avec le confinement, elles ont fait un saut historique. « Selon le réseau de transport d'électricité (RTE), la consommation d'électricité chez les particuliers a augmenté de 4% pendant le premier confinement, tandis qu'Engie prévoit une hausse de 20% pour le deuxième confinement. De fortes majorations qui ne passeront pas inaperçues sur les factures des Français » souligne LCI .
En 2020, le tarif réglementé a gonflé de deux points soit une moyenne d’environ trente euros par foyer. « Si les Français s'avèrent plus gourmands en énergie, leur nouveau mode de vie suite à la crise sanitaire n'explique pas tout. En effet, l'augmentation du prix de l'électricité est une constante depuis plusieurs années. Depuis 2010, son prix flambe de 3,2% par an en moyenne. Pour une famille de quatre personnes, par exemple, la facture annuelle moyenne est passée de 1019 euros à 1522 euros. Soit une augmentation de 49% » appuie judicieusement la chaine d’infos.
La première observation est la plus banale. Alors que l’ouverture à la concurrence devait faire baisser les prix, on observe une tendance inverse. Une augmentation qui s’explique par l’augmentation des prix de production du secteur nucléaire sous pression depuis des années. Mais aussi sur l’augmentation des taxes et le retour sur investissement qu’Enedis commence à empêcher du fait de l’installation massive des compteurs Linky. Un ensemble de facteurs qui poussent les prix à augmenter, tandis que les investissements pour les énergies renouvelables peinent à rassurer sur la fiabilité d’approvisionnement si les centrales nucléaires venaient à être enlevées de l’équation. A l’heure actuelle, une baisse de la proportion du nucléaire tendrait également à faire hausser les prix. Il suffit de jeter un œil sur les situations de nos voisins européens pour s’en convaincre. Car la tendance est négative en France mais, souligne LCI, l’électricité est 14% moins onéreuse que la moyenne des pays de l’UE.
En 2020, le tarif réglementé a gonflé de deux points soit une moyenne d’environ trente euros par foyer. « Si les Français s'avèrent plus gourmands en énergie, leur nouveau mode de vie suite à la crise sanitaire n'explique pas tout. En effet, l'augmentation du prix de l'électricité est une constante depuis plusieurs années. Depuis 2010, son prix flambe de 3,2% par an en moyenne. Pour une famille de quatre personnes, par exemple, la facture annuelle moyenne est passée de 1019 euros à 1522 euros. Soit une augmentation de 49% » appuie judicieusement la chaine d’infos.
La première observation est la plus banale. Alors que l’ouverture à la concurrence devait faire baisser les prix, on observe une tendance inverse. Une augmentation qui s’explique par l’augmentation des prix de production du secteur nucléaire sous pression depuis des années. Mais aussi sur l’augmentation des taxes et le retour sur investissement qu’Enedis commence à empêcher du fait de l’installation massive des compteurs Linky. Un ensemble de facteurs qui poussent les prix à augmenter, tandis que les investissements pour les énergies renouvelables peinent à rassurer sur la fiabilité d’approvisionnement si les centrales nucléaires venaient à être enlevées de l’équation. A l’heure actuelle, une baisse de la proportion du nucléaire tendrait également à faire hausser les prix. Il suffit de jeter un œil sur les situations de nos voisins européens pour s’en convaincre. Car la tendance est négative en France mais, souligne LCI, l’électricité est 14% moins onéreuse que la moyenne des pays de l’UE.