La promesse de François Hollande lors de la COP21 est sur le point d’être tenue. Les ministres des Finances, Michel Sapin, et de l’Ecologie, Ségolène Royal, viennent d’annoncer que les obligations vertes d’Etat vont être lancée avant la fin du mois. Ces produits financiers doivent permettre de développer des projets environnementaux, principalement dans le domaine de l’énergie. « Ces "greens bonds" doivent permettre de régler en partie la question du financement des grands projets "verts", liés à l’éolien, l’hydrolien, le solaire, la biodiversité, l’entretien des voies navigables, la recherche sur le climat, etc. Quelque dix milliards d’euros de dépenses vertes susceptibles d’être financées par ce dispositif ont été identifiées par les services de Ségolène Royal et Bercy » raconte la chaîne publique France Info TV .
Un groupe de banques va se charger de la première émission des obligations destinées aux investissements intentionnels pour des durées de 15 à 25 ans. « La France émet aujourd’hui 20% des green bonds au niveau mondial, via des collectivités, des entreprises ou des agences de développement. Pour l’instant, ce sont les entreprises qui y recourent essentiellement (Engie, EDF, SNCF Réseau, certaines banques…). L’occasion d’attirer de nouveaux investisseurs et de valoriser leur politique environnementale. Ces emprunts sont très prisés par les investisseurs. Plus de 40 milliards de dollars ont été levés l’année dernière et le marché est en forte croissance avec 100 milliards attendus cette année » continue l’article.
Une initiative qui bénéficie d’un large consensus des acteurs de l’environnement. Aujourd’hui alors que le constat d’urgence est largement partagé, le financement est le grand chantier en cours. Toutes les initiatives sont donc le bienvenu si elles permettent de donner l’impulsion à une transition dont le seul obstacle concret reste le coût.
Un groupe de banques va se charger de la première émission des obligations destinées aux investissements intentionnels pour des durées de 15 à 25 ans. « La France émet aujourd’hui 20% des green bonds au niveau mondial, via des collectivités, des entreprises ou des agences de développement. Pour l’instant, ce sont les entreprises qui y recourent essentiellement (Engie, EDF, SNCF Réseau, certaines banques…). L’occasion d’attirer de nouveaux investisseurs et de valoriser leur politique environnementale. Ces emprunts sont très prisés par les investisseurs. Plus de 40 milliards de dollars ont été levés l’année dernière et le marché est en forte croissance avec 100 milliards attendus cette année » continue l’article.
Une initiative qui bénéficie d’un large consensus des acteurs de l’environnement. Aujourd’hui alors que le constat d’urgence est largement partagé, le financement est le grand chantier en cours. Toutes les initiatives sont donc le bienvenu si elles permettent de donner l’impulsion à une transition dont le seul obstacle concret reste le coût.