Qu’il semble loin le temps où la majorité présidentielle défendait un vaste plan de privatisation. Désormais, c’est bien dans l’autre sens que l’exécutif assume d’aller en annonçant une prise de participation par l’Etat de 100% d’EDF, contre 84% actuellement. Elisabeth Born a annoncé officiellement ce projet qui était déjà largement connu. « De sources concordantes, ce nouveau chapitre va s’accompagner de l’annonce d’un changement prochain de la gouvernance du groupe. L’État actionnaire s’apprête à lancer officiellement le processus de succession de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF depuis 2014. Selon nos informations, la décision a été prise vendredi dernier, dans le cadre d’une réunion à Matignon avec Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, et Jean-Bernard Lévy. Il devrait donc quitter la tête de l’entreprise avant la fin de son mandat, qui arrive à échéance le 18 mars 2023. La décision de dissocier ou non les fonctions de président et de directeur général n’aurait pas encore été prise » annonce Le Figaro .
Le quotidien assure que le PDG lui-même, en poste depuis huit ans, souhaiterait quitter le poste avant le lancement du plan de réformes : « Si certaines crises récentes ont pu crisper ses relations avec le gouvernement en plusieurs occasions, le soutien du chef de l’État, qui l’avait nommé à ce poste quand il était ministre de l’Économie il y a huit ans, ne lui a jamais manqué. Et la réforme qui s’annonce aujourd’hui chez EDF est si lourde qu’il paraît à tous logique qu’elle soit portée dès le départ par un nouveau dirigeant. Ni EDF ni les ministères concernés ne faisaient de commentaires mercredi soir. La nationalisation d’EDF s’inscrit dans le contexte immédiat de crise énergétique en Europe et dans le projet de moyen terme de construction d’un nouveau parc d’au moins six centrales nucléaires EPR en France, annoncé par Emmanuel Macron en février dernier. »
Le quotidien assure que le PDG lui-même, en poste depuis huit ans, souhaiterait quitter le poste avant le lancement du plan de réformes : « Si certaines crises récentes ont pu crisper ses relations avec le gouvernement en plusieurs occasions, le soutien du chef de l’État, qui l’avait nommé à ce poste quand il était ministre de l’Économie il y a huit ans, ne lui a jamais manqué. Et la réforme qui s’annonce aujourd’hui chez EDF est si lourde qu’il paraît à tous logique qu’elle soit portée dès le départ par un nouveau dirigeant. Ni EDF ni les ministères concernés ne faisaient de commentaires mercredi soir. La nationalisation d’EDF s’inscrit dans le contexte immédiat de crise énergétique en Europe et dans le projet de moyen terme de construction d’un nouveau parc d’au moins six centrales nucléaires EPR en France, annoncé par Emmanuel Macron en février dernier. »