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L’enjeu n’était pas uniquement écologique. « La Cour suprême du Brésil a conforté, jeudi 21 septembre, le droit des indigènes sur leurs terres, en déclarant inconstitutionnelle la thèse du « cadre temporel ». L’enjeu était d’autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts à la déforestation et jouent donc un rôle-clé dans la lutte contre le réchauffement climatique », rapporte Le Monde.
En face, les organisations agricoles ont cherché à défendre le principe d’un « cadre temporel », argument qui consistait à dire que seulement terres occupée ou revendiquées au moment de la Constitution de 1988 pouvaient être protégées. « Or les autochtones expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés par eux à cette époque car ils en avaient été expulsés, notamment sous la dernière dictature militaire (1964-1985). Le procès à la Cour suprême, qui fera jurisprudence, porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’Etat de Santa Catarina (Sud), qui a perdu son statut de réserve indigène du peuple Xokleng en 2009, à la suite d’un jugement d’une instance inférieure. Les juges avaient alors justifié leur décision en expliquant que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988 », explique l’article du quotidien français.
L’enjeu du vote était de taille. Selon les ONG impliquées presque un tiers des réserves actuelles auraient pu perdre leur statut. « Les deux seuls magistrats favorables à la thèse défendue par l’agronégoce ont été nommés par Jair Bolsonaro. Ce dernier, dont le mandat a été marqué par une forte augmentation de la déforestation, avait promis de ne « pas céder un centimètre de plus » aux peuples autochtones. Les homologations de nouvelles réserves sont en effet restées à l’arrêt durant plus de cinq ans, jusqu’au retour au pouvoir de Lula, qui en a légalisé six nouvelles en avril, puis deux autres début septembre », précise Le Monde.
En face, les organisations agricoles ont cherché à défendre le principe d’un « cadre temporel », argument qui consistait à dire que seulement terres occupée ou revendiquées au moment de la Constitution de 1988 pouvaient être protégées. « Or les autochtones expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés par eux à cette époque car ils en avaient été expulsés, notamment sous la dernière dictature militaire (1964-1985). Le procès à la Cour suprême, qui fera jurisprudence, porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’Etat de Santa Catarina (Sud), qui a perdu son statut de réserve indigène du peuple Xokleng en 2009, à la suite d’un jugement d’une instance inférieure. Les juges avaient alors justifié leur décision en expliquant que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988 », explique l’article du quotidien français.
L’enjeu du vote était de taille. Selon les ONG impliquées presque un tiers des réserves actuelles auraient pu perdre leur statut. « Les deux seuls magistrats favorables à la thèse défendue par l’agronégoce ont été nommés par Jair Bolsonaro. Ce dernier, dont le mandat a été marqué par une forte augmentation de la déforestation, avait promis de ne « pas céder un centimètre de plus » aux peuples autochtones. Les homologations de nouvelles réserves sont en effet restées à l’arrêt durant plus de cinq ans, jusqu’au retour au pouvoir de Lula, qui en a légalisé six nouvelles en avril, puis deux autres début septembre », précise Le Monde.