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Vaccin obligatoire : entre position politique et réalité médicale

Sébastien Arnaud
17/11/2020



La crainte d’un nombre insuffisant de vaccinations contre le Covid-19 une fois qu’ils seront disponibles a été exprimée par le Premier ministre. Mais malgré les annonces choc d’obligation à être vacciné, le processus pour rendre obligatoire un vaccin est long et nécessite du recul sur ses effets.



Creative Commons - Pixabay
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Il y a la posture politicienne et la réalité des processus sanitaires. Ainsi les personnalités politiques ont multiplié les déclarations sur leur envie ou non de voir vaccin anti Covid-19 être obligatoire. Démontrant que le sujet était un clivage politique fort. Un sondage publié par la presse a affirmé que 60% des Français étaient défavorables au vaccin, sans que l’on sache de quoi l’on parle, et le débat était lancé. Pour rendre un vaccin obligatoire, il est pourtant nécessaire d’avoir un véritable recul, après des campagnes globales de vaccination. Peu importe, la machine politique était lancée.
 
Yannick Jadot a divisé son propre camp d’EELV en se prononçant pour une éventuelle obligation. « Invité du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI  ce dimanche, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, s'y est dit «favorable, si nécessaire». « Quand on se vaccine, ce n'est pas que pour soi. C'est une forme de chaîne solidarité et de protection de l'ensemble de la société », a-t-il martelé, tout en appelant à « un vote du Parlement » sur le sujet. Même son de cloche pour le secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié selon qui « le vaccin sera la clé de sortie ». « La vaccination obligatoire est évidemment une piste à envisager », ajoute le député, tout comme sa « gratuité ». La présidente ex-LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, partage elle aussi cette ligne. L'élue francilienne veut cependant retarder l'obligation généralisée pour gérer « les doses » disponibles. « Il faut (dans un premier temps) les pister et les flécher vers les personnes les plus fragiles », avant d'entamer une vaccination globale de la population. Une stratégie en deux temps plébiscitée par le patron d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, qui prône d'abord une « vaccination obligatoire des plus fragiles, comme les personnes âgées, en surpoids, qui souffrent d'hypertension ou de diabète. » » compile Le Figaro  qui fait un article sur les prises de positions des personnalités politiques sur le sujet. D’autres voix se sont exprimées contre. Michèle Rivasi, Marine Le Pen sont ainsi citées par le quotidien.






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