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Travailler ou communiquer depuis chez soi est notre réalité depuis maintenant plusieurs semaines. Parmi les nouvelles habitudes découvertes massivement, il y a le recours aux applications Zoom et Houseparty. Que ce soit pour le travail ou des réunions de familles et amicales, ces deux applications ont connu un engouement inédit. Mais depuis quelques jours, les questions liées à la confidentialité des échanges et le traitement des données se posent.
Au début, seuls les connaisseurs ou publications spécialisées soulignaient les problèmes. « Le 26 mars, Motherboard, l’un des sites références de la presse tech américaine, révèle que Zoom, sur sa version pour iPhone, a envoyé à Facebook des données sur ses utilisateurs, même si ces derniers n’étaient pas inscrits sur la plateforme. Ces informations concernaient le modèle de téléphone utilisé, le fuseau horaire ou encore l’adresse IP » rapporte FranceInfo. Et si ces aspects ne sont pas particulièrement inquiétants, c’est la communication de Zoom qui est vite devenue problématique.
« Avant que Zoom ne rectifie sa politique de confidentialité le 28 mars, rien sur son site n’indiquait aux utilisateurs que leurs données étaient envoyées à Facebook. Il était juste dit que Zoom pouvait récolter vos "informations de profil Facebook lorsque vous utilisez Facebook pour vous connecter à [leur] produits". Mais, aucune mention n'était faite sur les données personnelles que le réseau social recevait. Dès le lendemain des révélations de Motherboard, Zoom s’est excusé sur son blog et a annoncé la suppression de cette fonctionnalité. Pour que la modification soit effective, l’utilisateur est invité à mettre à jour l’application » appuie l’article de la chaine publique d’info.
Avec des conversations non chiffrées et des failles de sécurité importantes, Zoom et Houseparty doivent être utilisées avec prudence. Sans parano excessive, il faut toujours se souvenir que la gratuité n’existe jamais vraiment. L’accès aussi facile à ses services signifie forcément que le modèle économique repose sur un traitement des données plus ou moins problématique.
Au début, seuls les connaisseurs ou publications spécialisées soulignaient les problèmes. « Le 26 mars, Motherboard, l’un des sites références de la presse tech américaine, révèle que Zoom, sur sa version pour iPhone, a envoyé à Facebook des données sur ses utilisateurs, même si ces derniers n’étaient pas inscrits sur la plateforme. Ces informations concernaient le modèle de téléphone utilisé, le fuseau horaire ou encore l’adresse IP » rapporte FranceInfo. Et si ces aspects ne sont pas particulièrement inquiétants, c’est la communication de Zoom qui est vite devenue problématique.
« Avant que Zoom ne rectifie sa politique de confidentialité le 28 mars, rien sur son site n’indiquait aux utilisateurs que leurs données étaient envoyées à Facebook. Il était juste dit que Zoom pouvait récolter vos "informations de profil Facebook lorsque vous utilisez Facebook pour vous connecter à [leur] produits". Mais, aucune mention n'était faite sur les données personnelles que le réseau social recevait. Dès le lendemain des révélations de Motherboard, Zoom s’est excusé sur son blog et a annoncé la suppression de cette fonctionnalité. Pour que la modification soit effective, l’utilisateur est invité à mettre à jour l’application » appuie l’article de la chaine publique d’info.
Avec des conversations non chiffrées et des failles de sécurité importantes, Zoom et Houseparty doivent être utilisées avec prudence. Sans parano excessive, il faut toujours se souvenir que la gratuité n’existe jamais vraiment. L’accès aussi facile à ses services signifie forcément que le modèle économique repose sur un traitement des données plus ou moins problématique.