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Attention à ce que les objectifs zéro émission ne soit pas uniquement des engagements à compenser par tous les moyens. Voilà en somme ce que craignent les observateurs des négociations environnementales et que l’ONG Oxfam relève dans un rapport qui vient d’être publié. Mardi 3 aout, l’association a publié « Pas si net - Objectifs climatiques « zéro émission nette » : conséquences sur l’équité foncière et alimentaire ».
« À l'heure actuelle, 61 % des pays, 9 % des États et des régions parmi les pays fortement émetteurs, et 13 % des villes de 500 000 habitants (ou plus) auraient défini des objectifs zéro émission nette, selon l'inventaire d'Oxfam. Le gouvernement britannique figurait parmi les premiers pays du G7 à prendre un tel engagement en 2019 et « profite de sa présidence de la COP 26 pour obtenir des engagements similaires d'autres pays », rappelle l'association. Aujourd'hui plus de 120 pays, dont les États-Unis, le Japon et l'Union européenne se sont engagés à atteindre le zéro émission nette à l'horizon 2050 (et 2060 pour la Chine). Mais « leurs promesses sont pour la plupart imprécises et ne s'appuient pas sur des plans assortis de résultats mesurables », critique l'ONG » note Actu Environnement.
S’il faudra évidemment juger sur pièce, l’appréhension de l’association mérite qu’on s’y intéresse. Car elle montre qu’une proportion importante des acteurs économiques qui promettent d’arriver à « zéro émission nette » le font en développant des puits de carbone. Avec le risque de voir la part de la surface terrestre dédiée à cet objectif augmenter et donc empiéter sur les terres agricoles qui ont une vocation alimentaire essentielle. « Ainsi, Oxfam estime que les terres utilisées exclusivement pour stocker le carbone, et susceptibles d'entrer en concurrence avec la production alimentaire, pourraient couvrir jusqu'à 1,62 milliard d'hectares. Soit « plus que la totalité des terres arables actuelles ». L'ONG craint que « l'explosion » des engagements « zéro émission nette » provoque une nouvelle flambée de la demande en terres, « surtout dans les pays à revenu faible et intermédiaire, ce qui pourrait entraîner des déplacements de masse et une faim aiguë » » relève Actu Environnement.
Lire ici en intégralité l’article d’Actu Environnement cité
« À l'heure actuelle, 61 % des pays, 9 % des États et des régions parmi les pays fortement émetteurs, et 13 % des villes de 500 000 habitants (ou plus) auraient défini des objectifs zéro émission nette, selon l'inventaire d'Oxfam. Le gouvernement britannique figurait parmi les premiers pays du G7 à prendre un tel engagement en 2019 et « profite de sa présidence de la COP 26 pour obtenir des engagements similaires d'autres pays », rappelle l'association. Aujourd'hui plus de 120 pays, dont les États-Unis, le Japon et l'Union européenne se sont engagés à atteindre le zéro émission nette à l'horizon 2050 (et 2060 pour la Chine). Mais « leurs promesses sont pour la plupart imprécises et ne s'appuient pas sur des plans assortis de résultats mesurables », critique l'ONG » note Actu Environnement.
S’il faudra évidemment juger sur pièce, l’appréhension de l’association mérite qu’on s’y intéresse. Car elle montre qu’une proportion importante des acteurs économiques qui promettent d’arriver à « zéro émission nette » le font en développant des puits de carbone. Avec le risque de voir la part de la surface terrestre dédiée à cet objectif augmenter et donc empiéter sur les terres agricoles qui ont une vocation alimentaire essentielle. « Ainsi, Oxfam estime que les terres utilisées exclusivement pour stocker le carbone, et susceptibles d'entrer en concurrence avec la production alimentaire, pourraient couvrir jusqu'à 1,62 milliard d'hectares. Soit « plus que la totalité des terres arables actuelles ». L'ONG craint que « l'explosion » des engagements « zéro émission nette » provoque une nouvelle flambée de la demande en terres, « surtout dans les pays à revenu faible et intermédiaire, ce qui pourrait entraîner des déplacements de masse et une faim aiguë » » relève Actu Environnement.
Lire ici en intégralité l’article d’Actu Environnement cité