Si le sujet Volkswagen mérite d’être tant abordé, c’est avant tout parce qu’il est encore difficile de mesurer l’impact symbolique du scandale. Au-delà de l’image d’une grande marque, les milieux attachés aux problématiques de RSE savent que ce sont les stratégies d’engagement responsable qui ont pris un coup.
L’un des grands spécialistes britanniques de RSE, Mallen Baker, a publié sur son site une analyse très fine de cette situation sous le titre évocateur « Est-ce que la triche de Volkswagen a déconsidéré le mouvement RSE ? »
L’un des grands spécialistes britanniques de RSE, Mallen Baker, a publié sur son site une analyse très fine de cette situation sous le titre évocateur « Est-ce que la triche de Volkswagen a déconsidéré le mouvement RSE ? »
La malhonnêteté comme raccourci
Mallen Baker, montre comment les sceptiques de la RSE n’ont pas attendu l’épisode Volkswagen pour dénigrer les pratiques et stratégies de ce domaine en pleine explosion. Pour lui, ce scandale est une malhonnêteté qui doit être jugée en tant que telle « ce n’était pas une erreur. Ce n’était pas une négligence. C’était un acte délibéré et répréhensible par la loi, purement et simplement. »
Plus loin, « inutile de dire que les sceptiques de la RSE saisissent l’opportunité pour attaquer le mouvement. Plus particulièrement, bien sûr, ils ont attaqué la valeur des indicateurs tels que le Down Jones Group Sustainability Index qui ces dernières années montrait Volkswagen comme le leader du secteur. »
Mais, continue le spécialiste, face à la fraude et la malhoneteté, il y aura toujours des limites. Il existera toujours des dirgeants qui considèreront que la RSE est un outil marketing et qui chercheront à détourner ces outils de leur sens premier. Pour autant, la suite de l’histoire et le fait que le constructeur a connu la pire crise d’image de son histoire montre bien que les raccourcis malhonnêtes finissent toujours pas causer plus de tort.
Lire ici en intégralité (en anglais) sur son site l’analyse de Mallen Baker
Plus loin, « inutile de dire que les sceptiques de la RSE saisissent l’opportunité pour attaquer le mouvement. Plus particulièrement, bien sûr, ils ont attaqué la valeur des indicateurs tels que le Down Jones Group Sustainability Index qui ces dernières années montrait Volkswagen comme le leader du secteur. »
Mais, continue le spécialiste, face à la fraude et la malhoneteté, il y aura toujours des limites. Il existera toujours des dirgeants qui considèreront que la RSE est un outil marketing et qui chercheront à détourner ces outils de leur sens premier. Pour autant, la suite de l’histoire et le fait que le constructeur a connu la pire crise d’image de son histoire montre bien que les raccourcis malhonnêtes finissent toujours pas causer plus de tort.
Lire ici en intégralité (en anglais) sur son site l’analyse de Mallen Baker