Voiture électrique : le gouvernement veut tenir la promesse de 100 euros par mois

22/02/2023


La promesse de campagne de Emmanuel Macron de « leasing social » à 100 euros par mois pour une voiture électrique va être tenue, assure le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.



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Les voitures électriques sont trop chères pour espérer un remplacement rapide du par automobile. Sauf à les rendre autant accessibles que les thermiques, voire plus comme l’avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2022. Le candidat à sa réélection avait en effet promis la mise en place d’un dispositif proposant aux ménages les plus modestes une voiture électrique en location longue durée pour 100 euros par mois. 

« Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a indiqué sur France Info ce mercredi que le dispositif sera « paramétré en 2023». L'exécutif doit encore décider quel sera le seuil de revenu pour bénéficier de l'offre. Par ailleurs, le gouvernement planche sur une limitation du dispositif aux véhicules européens, a indiqué le ministre. Passés ces arbitrages, « les réservations seront possibles » d'ici la fin de l'année a promis Christophe Béchu  » rapporte Le Figaro.

Si ce type de mesures peuvent effectivement rendre l’électrique attrayant pour des personnes qui n’y songeaient pas faute de budget, les infrastructures sont loin d’être au niveau des ambitions affichées. « Christophe Béchu a précisé que la France comptera «100 000 bornes électriques dans quelques jours.» Le ministre a néanmoins admis que le passage massif à la voiture électrique nécessitera d'aller au-delà de 100 000 bornes et d'investir dans des «bornes de recharge très rapides». Interrogé sur le geste en faveur du «diesel» annoncé par Emmanuel Macron hier, Christophe Béchu a récusé le terme de «paradoxe» et préféré mettre en avant le projet de réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035, adopté par le Parlement européen le 14 février dernier. «C'est une décision qui s'impose, a commenté le ministre. D’un point de vue économique, cette décision permet de donner à l'industrie européenne un cap clair» » ajoute le quotidien.