Voies sur berges : plus de pollution, de bruit et de temps de parcours

18/01/2017



Un nouveau rapport commandé par la région montre que la pollution, le bruit et le temps de parcours augmentent fortement depuis la fermeture des voies sur berges prônée par la maire de Paris, Anne Hidalgo.



Source : Pixabay, image libre de droits.
« Après deux premiers documents publiés les 10 octobre et 14 novembre, un troisième rapport fait office de bilan », explique un article en ligne du journal Challenges, qui ajoute que « Selon cette étude commandé par la Région Ile-de-France, la fermeture des voies sur berge a eu un impact néfaste tant sur le temps de circulation que sur le bruit ou la pollution. »

Sa présidence a été confiée « au professeur Pierre Carli, médecin chef du Samu de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière. »

Plus de pollution pour les parisiens

En ce qui concerne la qualité de l'air, la fermeture des voies sur berge a un effet négatif. En effet, selon le rapport : « les experts de l’IAU observent une détérioration de la qualité de l’air sur les 4 derniers mois de 2016. Cette dégradation constitue une inversion de la tendance jusque-là orientée vers l’amélioration. Le constat d’une augmentation des émissions et des concentrations de polluants pendant la même période s’appuie sur des études qui montrent, pour le parc automobile actuel, que le passage de 50 km/h à 20 km/h engendre une croissance des émissions d’oxydes d’azote de l’ordre de 50 %. »

De fait, les experts ont constaté « une hausse de 53 % de la concentration d'oxydes d'azote (NOx) et de 49 % des particules sur les quais hauts rive droite. Le report immédiat de la circulation sur cette voie a en effet entraîné une congestion du trafic à l'origine de cette dégradation ».

Sur le principal itinéraire de report qu'est le boulevard St-Germain, la situation s'est également dégradée, dans une moindre mesure : « + 18 % pour les NOx et + 15 % pour les particules. Pire, les stations Airparif ont constaté une augmentation de la concentration en NOx au-delà de cette zone précise, puisque le phénomène s'étend également à la petite couronne. »