Source : Pixabay, image libre de droits
Ce pourrait bien être la fin de la pêche électrique en Union européenne. Une bonne nouvelle pour l'association Humanité et Biodiversité qui s'est félicitée du vote d'un amendement par le Parlement européen le 16 janvier 2018.
Cette technique de pêche qui consiste à envoyer des impulsions électriques dans les fonds marins pour que les poissons s'agitent vers les filets est depuis des années contestées par nombre d'observateurs et défenseurs de l'environnement. "Ses soutiens affirment qu'elle est plus écologique que d'autres types de pêches puisqu'elle permet d'utiliser moins de carburant, qu'elle limite en partie les prises non recherchées et qu'elle est moins destructrice pour les fonds marins (raclage par des chalutiers)" rapporte l'association qui réplique que "cette position est contestée pour ses conséquences traumatiques pour toute la faune des fonds marins (éponges, crustacés, poissons, etc.) ainsi qu'une forte mortalité sur les oeufs et les larves. Certains pêcheurs, notamment français, dénoncent la surexploitation des ressources halieutiques, notamment les soles, par les pêcheries néerlandaises pratiquant ce type de pêche en Mer du Nord".
La décision satisfait les défenseurs de l'environnement qui craignaient que le flou autour des conséquences de cette technique ne joue en leur défaveur. En effet, résume l'ONG, "Les scientifiques sont aussi prudents et soulignent le manque de connaissances à l'égard de cette pratique et de ses conséquences. En 2016, le Conseil international pour l'exploration de la mer en appelait au principe de précaution avant toute généralisation de la dérogation et demandait d'améliorer les connaissances scientifiques sur les impacts de cette pratique." Et d'ajouter, "Humanité et Biodiversité sollicite l'amélioration des connaissances scientifiques sur le sujet afin d'établir un arbitrage politique le plus responsable possible pour la biodiversité. Cela d'autant plus que les écosystèmes marins, comme de nombreux écosystèmes terrestres, sont soumis à des pressions croissantes."
Cette technique de pêche qui consiste à envoyer des impulsions électriques dans les fonds marins pour que les poissons s'agitent vers les filets est depuis des années contestées par nombre d'observateurs et défenseurs de l'environnement. "Ses soutiens affirment qu'elle est plus écologique que d'autres types de pêches puisqu'elle permet d'utiliser moins de carburant, qu'elle limite en partie les prises non recherchées et qu'elle est moins destructrice pour les fonds marins (raclage par des chalutiers)" rapporte l'association qui réplique que "cette position est contestée pour ses conséquences traumatiques pour toute la faune des fonds marins (éponges, crustacés, poissons, etc.) ainsi qu'une forte mortalité sur les oeufs et les larves. Certains pêcheurs, notamment français, dénoncent la surexploitation des ressources halieutiques, notamment les soles, par les pêcheries néerlandaises pratiquant ce type de pêche en Mer du Nord".
La décision satisfait les défenseurs de l'environnement qui craignaient que le flou autour des conséquences de cette technique ne joue en leur défaveur. En effet, résume l'ONG, "Les scientifiques sont aussi prudents et soulignent le manque de connaissances à l'égard de cette pratique et de ses conséquences. En 2016, le Conseil international pour l'exploration de la mer en appelait au principe de précaution avant toute généralisation de la dérogation et demandait d'améliorer les connaissances scientifiques sur les impacts de cette pratique." Et d'ajouter, "Humanité et Biodiversité sollicite l'amélioration des connaissances scientifiques sur le sujet afin d'établir un arbitrage politique le plus responsable possible pour la biodiversité. Cela d'autant plus que les écosystèmes marins, comme de nombreux écosystèmes terrestres, sont soumis à des pressions croissantes."