Les multinationales et le climat
Aujourd'hui les entreprises multinationales évoluent dans un environnement où les dispositifs de lutte contre les changements climatiques sont différents d'un pays à l'autre. Les ambitions environnementales de chaque pays sont différentes, leur culture politique aussi, et pour ne rien arranger, les lobbies favorisent la discontinuité des dispositifs. Ainsi, la bonne volonté de certains pays est disparate et atténuée par les moins responsables. Les multinationales quant à elles naviguent en plein brouillard et profitent des disparités. Certains pays appliquent des quotas d'émission de CO₂ échangeable, certains ont mis en place une taxe carbone d'autre encore favorisent les engagements sectoriels par des dispositifs sur une échelle nationale. Les efforts de chacun sont visibles, cependant l'absence d’une gouvernance globale, rend la lutte contre le réchauffement climatique, moins efficace. C’est ce que l'on peut constater avec le protocole de Kyoto qui pourrait bien ne pas être renouvelé tant les politiques sont discontinues.
Des politiques trop discontinues
Les négociations internationales peinent à avancer à cause des discontinuités politiques de chaque pays. Il en résulte que le protocole de Kyoto a peu de chance d'être reconduit. Ce dernier arrive à son terme courant 2012, et n'a pas atteint ses principaux objectifs. La non-participation des États-Unis y est en bonne partie responsable, mais une meilleure coordination des politiques pourrait tout de même améliorer les choses. L'Europe peut se targuer d'être un exemple en matière de politique climatique, et l'expérience du traité de Kyoto, même si elle n'a pas été concluante, aura permis de tirer des leçons qui serviront à l'avenir. Il s'agit pour les états européens de ne pas baisser les bras face à l'échec de Kyoto. Il faudrait que le protocole soit reconduit, mais avec une meilleure coordination politique, et ce, afin de créer un effet de réverbération suffisant pour inciter tous les pays à se joindre au combat climatique. Et pour cela, il faut s'orienter vers une gouvernance globale.
L'importance d'une approche globale
Pour mesurer les impacts carbone à l'échelle planétaire, et mieux les réguler, les émetteurs de gaz à effet de serre, notamment les multinationales, doivent évoluer sur des marchés qui tiennent compte de la valeur du carbone, une valeur qui doit être la même partout. Autrement dit, la gouvernance globale doit se définir par des incitations mondiales à l'investissement durable. Le protocole de Kyoto nous a appris que la coordination à l'échelle planétaire est possible, mais il s'agit maintenant d'aligner les cultures politiques et économiques, pour que le climat représente un enjeu perçu à une même valeur à travers le monde. Ainsi, les multinationales n'auraient d'autre choix que de s'orienter vers des investissements climatiques, sans compter uniquement sur l'innovation technologique. Les enjeux climatiques ne sont encore que des prétextes à l'innovation, mais le but final reste celui du ROI, sans que le souci climatique n'occupe une place prépondérante. Une gouvernance globale permettrait de réels engagements de la part des multinationales, d'où l'importance de s'orienter vers un tel modèle.
Aujourd'hui les entreprises multinationales évoluent dans un environnement où les dispositifs de lutte contre les changements climatiques sont différents d'un pays à l'autre. Les ambitions environnementales de chaque pays sont différentes, leur culture politique aussi, et pour ne rien arranger, les lobbies favorisent la discontinuité des dispositifs. Ainsi, la bonne volonté de certains pays est disparate et atténuée par les moins responsables. Les multinationales quant à elles naviguent en plein brouillard et profitent des disparités. Certains pays appliquent des quotas d'émission de CO₂ échangeable, certains ont mis en place une taxe carbone d'autre encore favorisent les engagements sectoriels par des dispositifs sur une échelle nationale. Les efforts de chacun sont visibles, cependant l'absence d’une gouvernance globale, rend la lutte contre le réchauffement climatique, moins efficace. C’est ce que l'on peut constater avec le protocole de Kyoto qui pourrait bien ne pas être renouvelé tant les politiques sont discontinues.
Des politiques trop discontinues
Les négociations internationales peinent à avancer à cause des discontinuités politiques de chaque pays. Il en résulte que le protocole de Kyoto a peu de chance d'être reconduit. Ce dernier arrive à son terme courant 2012, et n'a pas atteint ses principaux objectifs. La non-participation des États-Unis y est en bonne partie responsable, mais une meilleure coordination des politiques pourrait tout de même améliorer les choses. L'Europe peut se targuer d'être un exemple en matière de politique climatique, et l'expérience du traité de Kyoto, même si elle n'a pas été concluante, aura permis de tirer des leçons qui serviront à l'avenir. Il s'agit pour les états européens de ne pas baisser les bras face à l'échec de Kyoto. Il faudrait que le protocole soit reconduit, mais avec une meilleure coordination politique, et ce, afin de créer un effet de réverbération suffisant pour inciter tous les pays à se joindre au combat climatique. Et pour cela, il faut s'orienter vers une gouvernance globale.
L'importance d'une approche globale
Pour mesurer les impacts carbone à l'échelle planétaire, et mieux les réguler, les émetteurs de gaz à effet de serre, notamment les multinationales, doivent évoluer sur des marchés qui tiennent compte de la valeur du carbone, une valeur qui doit être la même partout. Autrement dit, la gouvernance globale doit se définir par des incitations mondiales à l'investissement durable. Le protocole de Kyoto nous a appris que la coordination à l'échelle planétaire est possible, mais il s'agit maintenant d'aligner les cultures politiques et économiques, pour que le climat représente un enjeu perçu à une même valeur à travers le monde. Ainsi, les multinationales n'auraient d'autre choix que de s'orienter vers des investissements climatiques, sans compter uniquement sur l'innovation technologique. Les enjeux climatiques ne sont encore que des prétextes à l'innovation, mais le but final reste celui du ROI, sans que le souci climatique n'occupe une place prépondérante. Une gouvernance globale permettrait de réels engagements de la part des multinationales, d'où l'importance de s'orienter vers un tel modèle.