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Dans quelques rares domaines, la France est quasiment garantie de conserver son leadership. C’est notamment le cas de la méfiance envers les vaccins. D’après une enquête publiée dans la revue spécialisée Ebiomedecine, et menée par le Vaccine Confidence Project de la London School of Hygiene, 41% des français sondés estiments que les vaccins ne sont pas surs.
« Pas moins de 66 000 personnes ont été interrogées dans 67 Etats, dont la France. Dans l’ensemble, les chiffres se montrent plutôt rassurants. Les sondés s’expriment plutôt en faveur de la vaccination : seuls 12 % remettent en cause sa sécurité. Mais les pays du continent européen se montrent bien plus circonspects. Parmi les dix pays les moins confiants, sept se situent dans cette région. La France figure en première position, avec 41 % de personnes interrogées qui affirment que les vaccins ne sont pas sûrs. Un taux largement supérieur à la plupart des autres patries » résume le site spécialise Pourquoi Docteur.
« Pas moins de 66 000 personnes ont été interrogées dans 67 Etats, dont la France. Dans l’ensemble, les chiffres se montrent plutôt rassurants. Les sondés s’expriment plutôt en faveur de la vaccination : seuls 12 % remettent en cause sa sécurité. Mais les pays du continent européen se montrent bien plus circonspects. Parmi les dix pays les moins confiants, sept se situent dans cette région. La France figure en première position, avec 41 % de personnes interrogées qui affirment que les vaccins ne sont pas sûrs. Un taux largement supérieur à la plupart des autres patries » résume le site spécialise Pourquoi Docteur.
Scandales et erreurs à l’origine de la méfiance
N’en déplaise aux clichés, les raisons de cette méfiance ne repose pas uniquement sur une supposé mauvais caractère français ou un pessimisme national, mais sur une histoire pas toujours très paisible entre le pays et les campagnes de vaccinations. « Dans ce contexte national, les chercheurs avancent deux pistes d’explication : plusieurs controverses ont agité le pays depuis deux décennies. La vaccination nationale contre l’hépatite B et la campagne ratée en faveur du vaccin contre les papillomavirus ont largement contribué à diffuser un esprit critique. Les hésitations des médecins généralistes eux-mêmes n’ont pas aidé » souligne le site.
Si la méfiance est en elle-même n'est pas à déplorer lorsque l’on réalise les intérêts financiers que représente les campagnes nationales et internationales de vaccination, il existe aussi un risque important de voir réapparaitre des maladies disparues de certaines zones. « Les chercheurs rappellent que plusieurs épidémies de rougeole ont ressurgi aux Etats-Unis, en Europe ou encore en Afrique, à cause du refus de vacciner les enfants. Certains programmes humanitaires ont aussi été repoussés » alerte Pourquoi Docteur.
Si la méfiance est en elle-même n'est pas à déplorer lorsque l’on réalise les intérêts financiers que représente les campagnes nationales et internationales de vaccination, il existe aussi un risque important de voir réapparaitre des maladies disparues de certaines zones. « Les chercheurs rappellent que plusieurs épidémies de rougeole ont ressurgi aux Etats-Unis, en Europe ou encore en Afrique, à cause du refus de vacciner les enfants. Certains programmes humanitaires ont aussi été repoussés » alerte Pourquoi Docteur.