Mercredi 25 février, la Commission européenne en a dit un peu plus sur le projet d’Europe de l’énergie. Le nouveau président de la Commission, Jean-Claude Juncker, avait en effet affirmé qu’il s’agissait d’une des mesures phares de son mandat.
Les objectifs peuvent être résumés ainsi : indépendance énergétique, notamment vis-à-vis de la Russie, compétitivité et sources d’énergie propres. Vaste programme en somme qui, si l’on en croit les estimations de la Commission pourrait nécessiter 2 000 milliards d’euros d’investissements sur dix ans.
Les objectifs peuvent être résumés ainsi : indépendance énergétique, notamment vis-à-vis de la Russie, compétitivité et sources d’énergie propres. Vaste programme en somme qui, si l’on en croit les estimations de la Commission pourrait nécessiter 2 000 milliards d’euros d’investissements sur dix ans.
Soutien du secteur privé
Le quotidien Le Figaro confirme que « le président de la Commission européenne estime à plus de 1000 milliards d'euros les investissements nécessaires sur cinq ans, et 2000 milliards d'euros sur dix ans. » Ajoutant ensuite que « Son propre plan d'investissements à 315 milliards d'euros présenté fin 2014, n'y suffira évidemment pas. «Le secteur privé supportera l'essentiel du coût», reconnaît la Commission européenne, dans sa communication présentée, mercredi, à Bruxelles, par l'Espagnol Miguel Arias Canete, commissaire en charge de l'Énergie et du Climat. »
Si les investissements sont aussi importants c’est avant tout parce que l’Europe est un grand consommateur d’énergie et un petit producteur. Assez logiquement, cet état de fait, qui se résume par un taux d’importation d’énergie de 53%, invite à entreprendre une révolution énergétique.
Enfin, même si les généralités sont à relativiser dans la zone européenne, l’une des principales inquiétudes concernent l’approvisionnement en énergie par la Russie. « Six États membres de l'UE sont dépendants d'un fournisseur extérieur unique pour le gaz: les pays baltes, Finlande, Bulgarie, Slovaquie. Les achats de gaz russe représentent 27% de la consommation de l'UE. La moitié de ces achats transitent par l'Ukraine » résume Le Figaro. Situation ukrainienne oblige, bien qu’en chantier depuis longtemps, l’Europe de l’énergie revient au cœur des priorités des instances communautaires.
Si les investissements sont aussi importants c’est avant tout parce que l’Europe est un grand consommateur d’énergie et un petit producteur. Assez logiquement, cet état de fait, qui se résume par un taux d’importation d’énergie de 53%, invite à entreprendre une révolution énergétique.
Enfin, même si les généralités sont à relativiser dans la zone européenne, l’une des principales inquiétudes concernent l’approvisionnement en énergie par la Russie. « Six États membres de l'UE sont dépendants d'un fournisseur extérieur unique pour le gaz: les pays baltes, Finlande, Bulgarie, Slovaquie. Les achats de gaz russe représentent 27% de la consommation de l'UE. La moitié de ces achats transitent par l'Ukraine » résume Le Figaro. Situation ukrainienne oblige, bien qu’en chantier depuis longtemps, l’Europe de l’énergie revient au cœur des priorités des instances communautaires.