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Les études scientifiques sont clés dans ce dossier. Alors que les accusations et appels à prendre des précautions se multiplient, du côté des industriels la défense relève sans cesse l’absence d’étude fiable pour prouver le lien entre maladies et utilisation des produits. A l’inverse, les rapports qui affirment qu’il n’y a pas de lien avéré sont régulièrement remis en question pour des liens supposés avec l’industrie. C’est justement parce que ces études sont fondamentales, que la dernière en date suscite de nombreux commentaires. Réalisée par des scientifiques américains et publiée début février, elle fait le lien entre glyphosate et lymphome non hodgkinien (LNH). Les auteurs affirment que les travailleurs les plus exposés à la substance voient le risque d’être touché par cette forme rare de cancer du sang augmenter de 41%.
« Et à n’en pas douter, ces conclusions auront un retentissement dans les tribunaux. A ce jour, 9 000 procédures judiciaires sont en cours au Etats-Unis contre Monsanto, initiées par des personnes atteintes de lymphome, ou par leur famille pour celles qui sont mortes. Toutes estiment le glyphosate responsable de leur maladie. Ces plaintes s’appuient notamment sur les conclusions du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En mars 2015, cette agence des Nations unies avait classifié le glyphosate comme « cancérogène probable ». Une décision qui avait initié une controverse internationale sur la dangerosité de l’herbicide » contextualise Le Monde .
Mais si cette étude semble changer la donne, elle n’est pourtant que la synthèse méticuleuse de plusieurs travaux effectués sur le glyphosate. « En l’occurrence : cinq études dites cas témoins (historique d’usage du produit par des personnes malades, comparé à celui des personnes non touchées par la maladie) et une étude ayant suivi au cours du temps des travailleurs agricoles exposés (étude de cohorte) aux Etats-Unis, au Canada, en Suède et en France – soit six études au total » précise le quotidien.
« Et à n’en pas douter, ces conclusions auront un retentissement dans les tribunaux. A ce jour, 9 000 procédures judiciaires sont en cours au Etats-Unis contre Monsanto, initiées par des personnes atteintes de lymphome, ou par leur famille pour celles qui sont mortes. Toutes estiment le glyphosate responsable de leur maladie. Ces plaintes s’appuient notamment sur les conclusions du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En mars 2015, cette agence des Nations unies avait classifié le glyphosate comme « cancérogène probable ». Une décision qui avait initié une controverse internationale sur la dangerosité de l’herbicide » contextualise Le Monde .
Mais si cette étude semble changer la donne, elle n’est pourtant que la synthèse méticuleuse de plusieurs travaux effectués sur le glyphosate. « En l’occurrence : cinq études dites cas témoins (historique d’usage du produit par des personnes malades, comparé à celui des personnes non touchées par la maladie) et une étude ayant suivi au cours du temps des travailleurs agricoles exposés (étude de cohorte) aux Etats-Unis, au Canada, en Suède et en France – soit six études au total » précise le quotidien.