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Une loi « Améliorer l’économie du livre et renforcer l’équité entre ses acteurs » a été présentée à l’Assemblée nationale. La proposition du gouvernement vise à instaurer un tarif forfaitaire pour la livraison des livres. Le but est d’ainsi soutenir les librairies indépendantes qui n’arrivent pas à s’aligner sur les géants de la livraison. « Depuis 2014, la plate-forme facture la livraison des livres 1 centime d’euro, ce que les librairies indépendantes considèrent comme une concurrence déloyale et un contournement du prix unique du livre. Selon le Syndicat de la librairie française (SLF), l’envoi postal d’un ouvrage coûte entre 6,50 euros et 7 euros aux libraires. Ces derniers ne peuvent pas être compétitifs sur Internet : soit ils perdent la commande s’ils répercutent entièrement les frais de port, soit ils envoient le livre en rognant sur leurs marges, déjà très faibles » explique Le Monde .
Cette proposition de loi est le résultat direct des mécontentements importants du secteur du livre lors des confinements avec des livraisons records de Amazon, Fnac ou d’autres acteurs spécialisés dans le commerce en ligne. Avec un tarif minimum imposé, l’écart avec les petits acteurs sera moins important.
Pour autant, si cette réglementation entre en application, le cœur du problème ne sera pas modifié. Et la concurrence des géants de la livraison restera un sujet majeur pour les petites librairies, note le quotidien français : « A partir du moment où l’expédition des livres à domicile – qui concerne environ 20 % des ouvrages vendus – deviendra payante pour tous, librairies aussi bien que plates-formes, la question de la vitesse de livraison sera primordiale. Or, Amazon est bien mieux armé pour déposer un colis en vingt-quatre heures que les libraires. » Or sur les délais de livraison, un délai minimum n’est vraiment pas à l’ordre du jour.
Cette proposition de loi est le résultat direct des mécontentements importants du secteur du livre lors des confinements avec des livraisons records de Amazon, Fnac ou d’autres acteurs spécialisés dans le commerce en ligne. Avec un tarif minimum imposé, l’écart avec les petits acteurs sera moins important.
Pour autant, si cette réglementation entre en application, le cœur du problème ne sera pas modifié. Et la concurrence des géants de la livraison restera un sujet majeur pour les petites librairies, note le quotidien français : « A partir du moment où l’expédition des livres à domicile – qui concerne environ 20 % des ouvrages vendus – deviendra payante pour tous, librairies aussi bien que plates-formes, la question de la vitesse de livraison sera primordiale. Or, Amazon est bien mieux armé pour déposer un colis en vingt-quatre heures que les libraires. » Or sur les délais de livraison, un délai minimum n’est vraiment pas à l’ordre du jour.