Source : Pixabay, image libre de droits.
Des scientifiques de l'université de Duke aux Etats Unis ont démontré que le fait "d'inhaler un air très pollué pendant à peine quelques semaines pouvait non seulement augmenter le risque de maladies cardio-respiratoires mais aussi le risque d'obésité."
Un article en ligne du journal Corse Matin explique que "pour mener cette étude, financée par plusieurs agences gouvernementales chinoises, les chercheurs ont partagé des rates enceintes en deux groupes."
L'article précise que "les premières étaient exposées à de l'air extérieur pékinois très pollué, et le second groupe était exposé à un air filtré de ses particules polluantes." Et le résultat est sans appel : "après 19 jours, les rates exposées à l'air le plus pollué enregistraient un niveau élevé d'inflammation des poumons et du foie, mais aussi un niveau 50% supérieur de cholestérol LDL (le mauvais), 46% de triglycérides en plus et un niveau de cholestérol global 97% supérieur aux rates du groupe témoin."
De plus, "les rates exposées à une forte pollution montraient aussi une plus forte résistance à l'insuline que les autres, un signe annonciateur du diabète de type 2."
Par conséquent, comme le précise l'article, "les rats (mâles et femelles) exposés à la pollution atmosphérique de façon prénatale et postnatale étaient respectivement 10% et 18% plus lourds à 8 semaines que ceux exposés à l'air filtré. On notera cependant que les deux groupes recevaient exactement le même type d'alimentation."
Ainsi, "les chercheurs en ont conclu que l'exposition à la pollution atmosphérique entraînait des dysfonctionnements métaboliques, une des causes de l'obésité. De plus, leurs résultats vont dans le même sens que bon nombre de recherches précédentes qui avaient montré un lien entre l'exposition à la pollution et le stress oxydant, l'inflammation des organes et du système circulatoire sans oublier une résistance plus forte à l'insuline."
Ces résultats ont été repris par le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB).
Lire l'intégralité de l'article de Corse Matin ici.
De plus, "les rates exposées à une forte pollution montraient aussi une plus forte résistance à l'insuline que les autres, un signe annonciateur du diabète de type 2."
Par conséquent, comme le précise l'article, "les rats (mâles et femelles) exposés à la pollution atmosphérique de façon prénatale et postnatale étaient respectivement 10% et 18% plus lourds à 8 semaines que ceux exposés à l'air filtré. On notera cependant que les deux groupes recevaient exactement le même type d'alimentation."
Ainsi, "les chercheurs en ont conclu que l'exposition à la pollution atmosphérique entraînait des dysfonctionnements métaboliques, une des causes de l'obésité. De plus, leurs résultats vont dans le même sens que bon nombre de recherches précédentes qui avaient montré un lien entre l'exposition à la pollution et le stress oxydant, l'inflammation des organes et du système circulatoire sans oublier une résistance plus forte à l'insuline."
Ces résultats ont été repris par le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB).
Lire l'intégralité de l'article de Corse Matin ici.