Creative Commons - Pexels
Le train à hydrogène comme remplaçant du diesel prend du plomb dans l’aile. Alors qu’il y a un an, le lancement en Allemagne de la première ligne avec des trains de ce type avait été largement saluée et vue comme le début de l’avenir pour une technologie prometteuse, une étude remet largement en cause le volet économique. « En Allemagne, premier pays à faire circuler ces trains de manière commerciale depuis un an, la technologie pose déjà question et un rapport préconise même son abandon », nous apprend BFMTV.
Alors que l’objectif est de remplacer les locomotives diesel par des trains moins polluants, l’hydrogène semblait en effet la solution de rechange, l’électrification de ligne étant trop onéreuse. « La nouvelle flotte évitera de générer "4400 tonnes de CO2 chaque année", expliquait alors la LNVG, l'exploitant régional du réseau. Un an plus tard, le premier bilan est mitigé. Outre le coût d'acquisition des rames supérieur à celui de rames classiques, un rapport commandé par un autre État allemand, le Bade-Wurtemberg avance un coût global d'exploitation sur le long terme jusqu’à 80% plus élevé que l'utilisation du train hybride à batterie par exemple. En Basse-Saxe, ce rapport pas vraiment positif vient s'ajouter à des difficultés d'exploitation observées depuis un an notamment pour remplir les réservoirs dans un temps très court, en toute sécurité », explique l’article de la chaine d’info.
Le gouvernement de la région allemande n’a pas tardé à réagir à l’étude réalisée par une de ses administrations. L’exécutif local a annoncé qu’il n’achèterait plus de train à hydrogène et opterait pour des hybrides électrique/diesel. Une annonce qui devrait faire réagir en France où des commandes de rames hydrogène ont aussi été effectuées dans la foulée de l’Allemagne.
Alors que l’objectif est de remplacer les locomotives diesel par des trains moins polluants, l’hydrogène semblait en effet la solution de rechange, l’électrification de ligne étant trop onéreuse. « La nouvelle flotte évitera de générer "4400 tonnes de CO2 chaque année", expliquait alors la LNVG, l'exploitant régional du réseau. Un an plus tard, le premier bilan est mitigé. Outre le coût d'acquisition des rames supérieur à celui de rames classiques, un rapport commandé par un autre État allemand, le Bade-Wurtemberg avance un coût global d'exploitation sur le long terme jusqu’à 80% plus élevé que l'utilisation du train hybride à batterie par exemple. En Basse-Saxe, ce rapport pas vraiment positif vient s'ajouter à des difficultés d'exploitation observées depuis un an notamment pour remplir les réservoirs dans un temps très court, en toute sécurité », explique l’article de la chaine d’info.
Le gouvernement de la région allemande n’a pas tardé à réagir à l’étude réalisée par une de ses administrations. L’exécutif local a annoncé qu’il n’achèterait plus de train à hydrogène et opterait pour des hybrides électrique/diesel. Une annonce qui devrait faire réagir en France où des commandes de rames hydrogène ont aussi été effectuées dans la foulée de l’Allemagne.