Pollution: 80.000 déchets collectés par l'ONG Surfrider dans le bassin de l'Adour
Source : Pixabay, image libre de droits.
L'ONG Surfrider a décidé de collecter des déchets sur plusieurs zones situées dans le bassin de l’Adour. Elle a ainsi créé huit points de collecte, situés depuis la source de l'Adour jusqu’à son embouchure, collectant ainsi près de 80.000 déchets.
« Environ 80.000 déchets, pour la plupart en plastique, ont été collectés depuis avril 2014 en plusieurs endroits de l'Adour (Bassin aquitain) et de deux de ses affluents » peut-on lire dans le communiqué de l'ONG Surfrider.
« Environ 80.000 déchets, pour la plupart en plastique, ont été collectés depuis avril 2014 en plusieurs endroits de l'Adour (Bassin aquitain) et de deux de ses affluents » peut-on lire dans le communiqué de l'ONG Surfrider.
Des détritus dus à l’incivilité
« Sur ces déchets ramassés d'avril 2014 à août 2016, 87,2% sont du plastique, 2,9% du métal, 1,7% du verre et 1,9% des déchets sanitaires et médicaux, 6,3% d'autres substances (tissu, papier, céramique, polluants divers) » explique un article en ligne du journal Sciences et Avenir, d’après les informations de l’ONG qu’elle détaille dans une enquête.
Surfrider a expliqué que l’objectif de cette enquête était de « comprendre l'origine des déchets dans les rivières pour mieux lutter contre leur prolifération. »
Pour l’ONG, « cette accumulation de détritus est due à des "incivilités", des "problèmes au sein des stations d'épuration" et aux décharges, sauvages ou légales. » Elle ajoute : « Lors de notre enquête, nous avons découvert de nombreux écueils en termes de réglementations et de gestion de certaines décharges, possédant pourtant des autorisations en règle. »
L’article ajoute que « selon Antoine Bruge, responsable du projet, de petites communes peinent à gérer des décharges autrefois prises en charge par un regroupement de communes, et aujourd'hui fermées. Elles ont du mal à trouver des financements pour les entretenir correctement, explique-t-il, citant l'exemple d'une ancienne décharge située près de Pau qui a été emportée par une crue du Gave, entraînant la pollution de la rivière. »
Gilles Asenjo, président de Surfrider Foundation Europe, assure dans un communiqué : « Un déchet jeté dans le lit d'un cours d'eau, c'est un déchet qui se dirige vers l'océan », ajoutant qu’il est urgent d’ « agir dès l'amont pour stopper » cette pollution.
Lire l’intégralité de l’article de Sciences et Avenir ici.
Surfrider a expliqué que l’objectif de cette enquête était de « comprendre l'origine des déchets dans les rivières pour mieux lutter contre leur prolifération. »
Pour l’ONG, « cette accumulation de détritus est due à des "incivilités", des "problèmes au sein des stations d'épuration" et aux décharges, sauvages ou légales. » Elle ajoute : « Lors de notre enquête, nous avons découvert de nombreux écueils en termes de réglementations et de gestion de certaines décharges, possédant pourtant des autorisations en règle. »
L’article ajoute que « selon Antoine Bruge, responsable du projet, de petites communes peinent à gérer des décharges autrefois prises en charge par un regroupement de communes, et aujourd'hui fermées. Elles ont du mal à trouver des financements pour les entretenir correctement, explique-t-il, citant l'exemple d'une ancienne décharge située près de Pau qui a été emportée par une crue du Gave, entraînant la pollution de la rivière. »
Gilles Asenjo, président de Surfrider Foundation Europe, assure dans un communiqué : « Un déchet jeté dans le lit d'un cours d'eau, c'est un déchet qui se dirige vers l'océan », ajoutant qu’il est urgent d’ « agir dès l'amont pour stopper » cette pollution.
Lire l’intégralité de l’article de Sciences et Avenir ici.