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En effet, Emmanuel Macron n’a mentionné à aucun moment la nécessité pour la France et les Etats membres du G7 de rehausser leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre ou de sortir des énergies fossiles. A la place, le Président de la République française se contente de présenter des mesures floues, non-contraignantes et peu ambitieuses.
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne Climat à Greenpeace France : « Ce G7 se limitera-t-il à un exercice de communication pour Emmanuel Macron ? Au lieu de s’attaquer de front au problème mondial de la déforestation en limitant les importations de soja et d’huile de palme vers la France, Emmanuel Macron met en avant le pansement de la reforestation. Au lieu de miser sur une protection effective des océans, actuellement en négociation à l’ONU, le Président veut réduire la vitesse des bateaux. Au lieu de combattre la surconsommation de vêtements dans les pays riches par des régulations publiques, il se félicite des effets d’annonce des entreprises de la mode. Enfin, au lieu de plaider pour un changement de modèle économique basé sur la sobriété, il continue de faire l’apologie de la croissance – alors qu’il faudrait plusieurs planètes si toute l’humanité vivait comme les Françaises et Français ».
Pour ce G7, le Président de la République place la lutte contre le changement climatique au cœur de la lutte contre les inégalités. Pourtant, il n’aborde à aucun moment ce que serait une transition écologique juste. Les politiques publiques qu’il a promues en France depuis le début de son mandat prouvent bien qu’il n’a pas saisi ce que cela signifiait : déficit d’investissements publics pour combattre la précarité énergétique, suppression des petites lignes de chemin de fer, suppression de l’ISF et maintien des niches fiscales pour les industries polluantes….
« Emmanuel Macron a beau jeu de se réveiller maintenant, alors que l’attention du grand public est tournée sur les incendies en Amazonie. Pourtant il continue de soutenir, en France et en Europe, une politique agricole basée sur l’élevage intensif et l’importation massive de soja qui contribue justement à la destruction de forêts tropicales, comme l’Amazonie », ajoute Clément Sénéchal.
L’inclusion de la société civile à ce G7, dont Emmanuel Macron se targue, semble se résumer à dérouler le tapis rouge aux entreprises, quand les ONG sont tenues à distance depuis des mois. Dans ces conditions, Greenpeace a d’ailleurs choisi de ne pas se rendre au G7.
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne Climat à Greenpeace France : « Ce G7 se limitera-t-il à un exercice de communication pour Emmanuel Macron ? Au lieu de s’attaquer de front au problème mondial de la déforestation en limitant les importations de soja et d’huile de palme vers la France, Emmanuel Macron met en avant le pansement de la reforestation. Au lieu de miser sur une protection effective des océans, actuellement en négociation à l’ONU, le Président veut réduire la vitesse des bateaux. Au lieu de combattre la surconsommation de vêtements dans les pays riches par des régulations publiques, il se félicite des effets d’annonce des entreprises de la mode. Enfin, au lieu de plaider pour un changement de modèle économique basé sur la sobriété, il continue de faire l’apologie de la croissance – alors qu’il faudrait plusieurs planètes si toute l’humanité vivait comme les Françaises et Français ».
Pour ce G7, le Président de la République place la lutte contre le changement climatique au cœur de la lutte contre les inégalités. Pourtant, il n’aborde à aucun moment ce que serait une transition écologique juste. Les politiques publiques qu’il a promues en France depuis le début de son mandat prouvent bien qu’il n’a pas saisi ce que cela signifiait : déficit d’investissements publics pour combattre la précarité énergétique, suppression des petites lignes de chemin de fer, suppression de l’ISF et maintien des niches fiscales pour les industries polluantes….
« Emmanuel Macron a beau jeu de se réveiller maintenant, alors que l’attention du grand public est tournée sur les incendies en Amazonie. Pourtant il continue de soutenir, en France et en Europe, une politique agricole basée sur l’élevage intensif et l’importation massive de soja qui contribue justement à la destruction de forêts tropicales, comme l’Amazonie », ajoute Clément Sénéchal.
L’inclusion de la société civile à ce G7, dont Emmanuel Macron se targue, semble se résumer à dérouler le tapis rouge aux entreprises, quand les ONG sont tenues à distance depuis des mois. Dans ces conditions, Greenpeace a d’ailleurs choisi de ne pas se rendre au G7.