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Certainement pas de passe-droit pour Donald Trump. Voilà la position adoptée par Twitter à propos de l’ancien président américain. « « Selon nos règles, quand vous êtes évincés de la plateforme, vous êtes évincés de la plateforme, que vous soyez un commentateur, un directeur financier, ou un ancien ou actuel responsable politique » a expliqué un responsable du groupe à CNBC.
« En janvier, après l’invasion du Capitole par des partisans du milliardaire républicain, Twitter avait suspendu puis supprimé le profil de Donald Trump. Le réseau s’est aussi purgé de nombreux comptes extrémistes qui soutenaient l’ancien président, dont 70.000 affiliés à la mouvance conspirationniste QAnon. L’éviction de Donald Trump, dont le compte était suivi par 88 millions d’abonnés, n’a pas été du goût de ses fans, ni de certains défenseurs des libertés en ligne, qui y ont vu le signe d’un pouvoir démesuré des plateformes. Cela n’a pas empêché Twitter de voir le nombre d’utilisateurs dits « monétisables » augmenter plus qu’habituellement en janvier » explique 20 Minutes qui a rapporté les propos du responsable de Twitter.
Difficile de se satisfaire de cette position consistant à rappeler les règles du réseau. Car à l’image d’un temps de parole télévisuel, les réseaux sociaux sont aujourd’hui un outil clé dans les campagnes politiques. Et si l’on comprend l’astuce de Twitter qui ne veut pas avoir l’air de prendre une position exceptionnelle, elle est contestable. Car dans l’hypothèse d’une nouvelle candidature de Donald Trump, Twitter ne peut être le terrain de jeu politique de tous les candidats sauf un. Peu importe ce qu’il a fait ou dit, si la loi ne l’empêche pas d’être candidat, voir les GAFA se mettre sur son chemin pose de sérieuses questions démocratiques. Démontrant une fois de plus que les réseaux sociaux, à mi-chemin entre les médias et la place publique ont une grande responsabilité et ne peuvent être laissés décisionnaires concernant les personnalités publiques qui peuvent s’exprimer.
« En janvier, après l’invasion du Capitole par des partisans du milliardaire républicain, Twitter avait suspendu puis supprimé le profil de Donald Trump. Le réseau s’est aussi purgé de nombreux comptes extrémistes qui soutenaient l’ancien président, dont 70.000 affiliés à la mouvance conspirationniste QAnon. L’éviction de Donald Trump, dont le compte était suivi par 88 millions d’abonnés, n’a pas été du goût de ses fans, ni de certains défenseurs des libertés en ligne, qui y ont vu le signe d’un pouvoir démesuré des plateformes. Cela n’a pas empêché Twitter de voir le nombre d’utilisateurs dits « monétisables » augmenter plus qu’habituellement en janvier » explique 20 Minutes qui a rapporté les propos du responsable de Twitter.
Difficile de se satisfaire de cette position consistant à rappeler les règles du réseau. Car à l’image d’un temps de parole télévisuel, les réseaux sociaux sont aujourd’hui un outil clé dans les campagnes politiques. Et si l’on comprend l’astuce de Twitter qui ne veut pas avoir l’air de prendre une position exceptionnelle, elle est contestable. Car dans l’hypothèse d’une nouvelle candidature de Donald Trump, Twitter ne peut être le terrain de jeu politique de tous les candidats sauf un. Peu importe ce qu’il a fait ou dit, si la loi ne l’empêche pas d’être candidat, voir les GAFA se mettre sur son chemin pose de sérieuses questions démocratiques. Démontrant une fois de plus que les réseaux sociaux, à mi-chemin entre les médias et la place publique ont une grande responsabilité et ne peuvent être laissés décisionnaires concernant les personnalités publiques qui peuvent s’exprimer.