ILD
Après l’optimisme béat de la ministre de l’environnement français Ségolène Royal (voir nos articles ici et là), place à la réalité. Dans un reportage dans les arcanes des négociations de la COP22, le journal Libération, rapporte que l’élection américaine charrie son lot de questions. « Sous la canopée de l’allée centrale de la COP22, à Marrakech, diplomates et société civile parlent des Etats-Unis comme d’un lointain parent malade: avec des prériphrases, beaucoup d’euphémismes et la tête un peu penchée sur le côté. On parle pudiquement de «la situation politique», des «incertitudes»… En évitant de nommer l’homme qui ébranle le fragile équilibre atteint l’an dernier, à la COP21: Donald Trump » commence le quotidien.
Nul doute que les sorties sur le climat avec la fameuse idée que le réchauffement était « une invention des Chinois pour affaiblir l’industrie américaine », ne peuvent être oubliées par les négociateurs. « Même s’il n’en a pas reparlé publiquement depuis son élection, il a affiché plusieurs fois sa volonté «d’annuler» l’Accord de Paris, négocié lors de la COP21 en décembre au Bourget, qui vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre pour contenir l’augmentation des températures mondiales en deçà des 2 degrés par rapport à l’ère préindustrielle. Et qui, sans mécanisme de sanction, repose sur le bon vouloir des Etats à respecter leurs engagements. Ils sont loin, les Etats-Unis qui, en duo avec la Chine, avaient pris le leadership diplomatique sur la question climatique ces dernières années » continue l’article.
Alors que le revirement des Etats-Unis en faveur d’un accord climatique, puis de la Chine et de l’Inde permettait de croire en un changement drastique des comportements, un nouveau volte-face américain pourrait beaucoup décevoir. Tabou des négociations actuelles, les rares officiels qui ont répondu à la question affirment que pour l’heure rien ne dit que Washington ne va pas tenir ses promesses et aucun pays n’a laissé entendre qu’il verrait en fonction de l’administration Trump.
Lire en intégralité l’article de Libération
Nul doute que les sorties sur le climat avec la fameuse idée que le réchauffement était « une invention des Chinois pour affaiblir l’industrie américaine », ne peuvent être oubliées par les négociateurs. « Même s’il n’en a pas reparlé publiquement depuis son élection, il a affiché plusieurs fois sa volonté «d’annuler» l’Accord de Paris, négocié lors de la COP21 en décembre au Bourget, qui vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre pour contenir l’augmentation des températures mondiales en deçà des 2 degrés par rapport à l’ère préindustrielle. Et qui, sans mécanisme de sanction, repose sur le bon vouloir des Etats à respecter leurs engagements. Ils sont loin, les Etats-Unis qui, en duo avec la Chine, avaient pris le leadership diplomatique sur la question climatique ces dernières années » continue l’article.
Alors que le revirement des Etats-Unis en faveur d’un accord climatique, puis de la Chine et de l’Inde permettait de croire en un changement drastique des comportements, un nouveau volte-face américain pourrait beaucoup décevoir. Tabou des négociations actuelles, les rares officiels qui ont répondu à la question affirment que pour l’heure rien ne dit que Washington ne va pas tenir ses promesses et aucun pays n’a laissé entendre qu’il verrait en fonction de l’administration Trump.
Lire en intégralité l’article de Libération